Des enjeux très forts liés à l’importance des espaces à enjeux écologiques et des pressions qui s’y exercent.
Malgré une forte artificialisation, la place laissée aux milieux semi-naturels et naturels est nettement supérieure à la moyenne régionale (14,6 % contre 8,9 %) [1], tout en restant très inférieure à la moyenne nationale (30 % environ). Les espaces à enjeux écologiques majeurs ou forts (comprenant des espaces agricoles) occupent 24 % du territoire, pour une moyenne de 14,7 % en région [2].
L’urbanisation et l’artificialisation, pour des logements, des activités tertiaires ou industrielles, entraînent une réduction importante des surfaces occupées par des milieux agricoles et naturels. Les différentes voies de communications reliant les espaces urbanisés (autoroutes A23, A2, voies ferrées, routes départementales ou communales) génèrent par ailleurs une fragmentation élevée de l’espace (ce découpage en petites surfaces isolées est défavorable à une partie de la faune, et donc à la biodiversité en général). De plus, le recul des activités d’élevage (induisant le remplacement des prairies par des cultures nettement moins riches en biodiversité), l’artificialisation des cours d’eau, la surfréquentation des espaces naturels, l’omniprésence de la pollution lumineuse sont autant de facteurs de pressions rencontrés dans le Valenciennois.
La préservation et la restauration des réservoirs de biodiversité (forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers, pelouses métallicoles, milieux prairiaux humides de la Plaine de la Scarpe….), des corridors écologiques (vallées humides, cavaliers miniers, milieux ouverts…) et la préservation des services rendus par les écosystèmes sont des enjeux primordiaux.
