Ces paysages du Haut-pays, parfois méconnus, présentent pour la région des paysages de bois, des paysages de vallées intimes, des paysages concernés par l’éolien. Ils sont riches en patrimoine bâti traditionnel remarquable.
Dans cette région peu boisée, ces paysages offrent une alternance de plateaux crayeux, de vallées et de coteaux émaillés d’arbres et de haies.
Dans les bocages du Boulonnais et de l’Avesnois, la profession agricole et les Parcs Naturels Régionaux (PNR) s’emploient à développer les fonctionnalités de la haie entre agronomie, paysage, corridor biologique et bois-énergie. Néanmoins, la tendance est à un effacement du réseau de ces trames boisées.
Les points hauts permettent d’embrasser le paysage du regard et l’homme les met en scène depuis longtemps : abbaye du mont des Cats, ville de Cassel, cimetières militaires de l’Artois, chapelles et autres calvaires… Dans ce paysage venté, les points hauts sont aussi l’occasion d’utiliser la force du vent, théâtralisant en l’augmentant, la hauteur naturelle : moulins de Watten et des monts de Flandre ou plus récemment éoliennes.
Les grands plateaux cultivés sont entrecoupés de vallons de différentes échelles, comme autant de paysages intimes dans le Montreuillois ou plus dégagés dans la Haute vallée de l’Aa. Ces vastes espaces agricoles, où la densité urbaine est faible et l’habitat regroupé, sont parfois couplés à des activités de populiculture en fond de vallée ou industrielles dans l’Hennuyer ou le val de Sambre.
Même si ces paysages ont souffert des guerres du 20ème siècle, il subsiste un bâti exceptionnel de diversité et de qualité (manoirs, fermes, églises…) qui souffreparfois de la déprise.