De nombreux appareils du quotidien créent des champs électromagnétiques. Des recommandations internationales, reprises par la réglementation, visent à limiter l’exposition de l’homme à ces champs. 1518 mesures réalisées régulièrement depuis 2001 en région permettent de surveiller les expositions.
Le développement des champs électromagnétiques
Dernier ajout : 26 octobre 2017.
Les effets
- à court-terme
Les champs d’extrêmement basse fréquence créent des courants induits susceptibles d’affecter les cellules du système nerveux.
Les champs liés aux radiofréquences ont des effets thermiques, entrainant une augmentation de la température des tissus.
Le respect des niveaux de référence permet de prévenir ces effets.
- à long-terme
Quelques interrogations subsistent sur la possibilité d’effets à long terme de ces champs. Ainsi, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) les a classés « cancérogènes possibles », malgré l’absence de mécanisme biochimique ou biologique identifié à ce jour.
Le débit d’absorption spécifique (DAS)
En utilisant un appareil radioélectrique, notamment un téléphone, une partie de l’énergie électromagnétique émise est absorbée par le corps. Le débit d’absorption spécifique (DAS), exprimé en Watts par kilogramme (W/kg), représente ce phénomène.
Les téléphones mis sur le marché en France, dont la valeur DAS est affichée, doivent respecter la valeur limite de 2 W/kg pour la tête.