B4 Pour maintenir ces services rendus, l’enjeu est de favoriser la réapparition de biodiversité dans les territoires les plus pauvres.
La région est contrastée avec les réservoirs et des "déserts", or la réapparition de biodiversité est nécessaire à l’équilibre écologique global de la région.
Les enjeux écologiques et patrimoniaux des habitats naturels ont pu être définis, hiérarchisés et territorialisés dans le cadre du projet ARCH, piloté par le Conseil Régional, avec l’appui scientifique du Conservatoire Botanique de Bailleul, en fonction des critères suivants :
– Le degré d’influence anthropique [1] du milieu naturel pour les habitats végétalisés ;
– Le niveau de protection juridique ;
– La présence de végétations d’intérêt patrimonial par exemple.
On distingue donc bien :
– D’une part des enjeux de préservation pour les réservoirs de biodiversité et corrélativement d’instauration ou de renforcement des corridors biologiques entre ces réservoirs conformément au SRCE ;
– D’autre part, des enjeux de réintroduction d’éléments naturels dans les espaces pauvres en biodiversité (haies, bosquets, arbres isolés, etc.), identifiés dans le SRCE-TVB comme les "espaces à renaturer" sans obligation réglementaire.