Marges de progrès relatives à la préservation de la biodiversité terrestre et des services qu’elle procure

Dernier ajout : 8 octobre 2015.

Cet objectif implique à la fois une préservation des surfaces et une amélioration de la qualité des espaces naturels par des aménagements et des mesures de gestion adaptés au type et à l’état des sites concernés.

Chiffres clés :
 3,7 % du territoire est concerné par une mesure de protection (hors PNR) contre 15,16 % en France [1] ;

 234 878 hectares de réservoirs de biodiversité en 2014 [2].

Il s’agit ici de prévenir les coupures par un aménagement adapté du territoire, préserver les corridors et restaurer ceux qui ne sont plus fonctionnels.

Indicateurs à venir :
 Nombre de résorptions des points de conflits identifiés dans le SRCE-TVB ;
 Évolution du linéaire de haies, du nombre de bandes enherbées (cf. description des pressions) ;
 Réduction de l’éclairage nocturne. 

Il s’agit ici de réintroduire des éléments (arbres, haies, bandes enherbées, bosquets, mares, etc.) qui favorisent la réapparition de la biodiversité, et ce dès que possible dans tous les territoires notamment ceux particulièrement pauvres en biodiversité.

Voir également les pages et enjeux suivants relatifs aux pollutions :
 des eaux et rejets : Eso1 Esu1 Mer1 ;
 de l’air (émissions contaminant les sols et les eaux) : Ae1 et encadré spécifique ;
 des sols : cf. enjeux S2 et Ae1.

Quelques chiffres :

 Fin 2013, plus de 8 100 agriculteurs sont formés au certiphyto (certificat, délivré après une formation et/ou le passage d’un test, qui atteste d’une capacité à manipuler des produits phytopharmaceutiques – c’est-à-dire des médicaments destinés aux plantes), soit plus de 60 % des agriculteurs de la région. 7,6 % des exploitants pratiquent un désherbage mécanique diminuant ainsi les recours aux intrants [3].

 Près de 300 Programmes Eau et Agriculture engagés sur le bassin Artois-Picardie, avec comme objectif de faire évoluer les pratiques agricoles notamment en diminuant l’utilisation des intrants [4].

 Le nombre de ferme bio et les surfaces engagées ont pratiquement doublé en 4 ans : en 2014, 286 fermes représentaient 2 % des exploitations et 1 % de la SAU [5].

 117 communes sont signataires de la « charte d’entretien des espaces publics » mise en place par l’ Agence de l’Eau Artois-Picardie (AEAP) et le Conseil régional, pour réduire l’usage des pesticides en zones non agricoles. Dès 2017, la loi sur la transition énergétique prévoit l’interdiction des pesticides aux personnes publiques pour l’entretien des espaces verts.

L’élevage et le pastoralisme constituent une composante de l’activité agricole contribuant au maintien et à l’entretien de milieux naturels diversifiés.

Quelques chiffres clés :
 Nombre d’élevages : 57 installations classées pour l’environnement pour la « production animale » ;

 Surface en prairie : 157 675 hectares de surface toujours en herbe en 2012.

[1SRCE-TVB

[2SRCE-TVB

[3DRAAF

[4AEAP

[5DRAAF