Le risque de mouvement de terrain est la conséquence de cinq phénomènes différents, présentés dans le tome 1 (mouvements de terrain naturels) et miniers , et rappelés brièvement ci-dessous :
Les cavités souterraines : plus de 650 communes se situent sur des cavités (anciennes carrières de craie) susceptibles de s’effondrer ;
Les séismes : risques sismiques modérés dans l’est de la région et probabilité de 10 % d’un séisme de magnitude 4 à 5 dans les 50 années à venir ;
Les mouvements du trait de côte : glissement ou écroulement des falaises, évolution des côtes sableuses ;
Le retrait gonflement des sols argileux, qui touche près de 500 communes et provoque 2 à 3 000 déclarations de sinistre par an ;
Les aléas miniers résiduels : effondrements des puits de mine ou de galeries proches de la surface, émanations de gaz de mine (grisou?) ou bien encore glissements de terrain, tassements ou échauffements de terrils.
25 % des communes de la région ont déjà subi des arrêtés de catastrophes naturelles « mouvement de terrain » depuis 1982 [1] (cavités, séismes, trait de côte et retrait gonflement des argiles, les aléas miniers ne rentrant pas dans ce cadre réglementaire d’indemnisation).
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Marges de progrès
Prise en compte des risques de mouvements de sol par les collectivités territoriales dans les documents d’urbanisme notamment ;
Information des citoyens et des entreprises ;
Adaptation des règles de construction selon leur niveau d’exposition.