Les paysages régionaux sont diversifiés : le socle « naturel », le bâti et les activités humaines diffèrent d’un grand paysage à un autre. Selon leurs caractéristiques, les pressions qu’ils subissent peuvent être significatives ou plus limitées. Ce tableau de synthèse est indissociable d’une analyse plus fine de chacune des 21 unités paysagères régionales (atlas des paysages).
Synthèse des pressions exercées sur les paysages
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
Services rendus par les activités pour les paysages
Ménages et société civile
– Définition d’objectifs de qualité paysagère dans certains territoires (ex. Plans de paysages : Vallée de l’Authie, secteur de Marquise) ;
– Programmes associatifs liés au patrimoine, à la pédagogie de l’environnement et du paysage.
Agriculture, sylviculture, pêche
– Composante originale de certains territoires d’exception (ex. Marais audomarois, bocage Avesnois…) ;
– Diversité des paysages agricoles en NPdC : marais, bocage, polders, plaines et plateaux agricoles ;
– Maintien des structures paysagères agricoles et rurales identitaires (bocage, …) dans les Parcs Naturels Régionaux (PNR).
Industrie
– Création d’entités paysagères typiques de l’industrie (Dunkerque, Marquise) ;
– Le paysage post-industriel du Bassin Minier est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.
Commerces et services
Reconquête des friches, densification des zones d’activités existantes.
Transports et logistiques
Opportunité pour les projets de recréer un paysage et de participer à une requalification urbaine.
Urbanisation et artificialisation
– Densification des noyaux urbains, requalification et restauration du bâti ancien, des friches, contribuant à la limitation de la consommation d’espace et intégrant le respect du patrimoine préexistant ;
– Requalification paysagère du parc social de logements.
Tourisme et loisirs
– Sensibilisation aux paysages et leurs richesses ;
– Valorisation économique des paysages ;
– Promotion de produits du terroir souvent en lien avec une forme d’agriculture locale.
Les pressions exercées par les différentes forces motrices sur les paysages peuvent parfois aller à l’encontre des objectifs de la convention européenne du paysage entrée en vigueur en 2004, à savoir la protection, la gestion et l’aménagement des paysages, définis comme :
– Protection des paysages : « actions de conservation et de maintien des aspects significatifs ou caractéristiques d’un paysage, justifiées par sa valeur patrimoniale émanant de sa configuration naturelle et/ou de l’intervention humaine » (convention européenne du paysage) ;
– Gestion des paysages : « actions visant, dans une perspective de développement durable, à entretenir le paysage afin de guider et d’harmoniser les transformations induites par les évolutions sociales, économiques et environnementales » (convention européenne du paysage) ;
– Aménagement des paysages : « actions présentant un caractère prospectif particulièrement affirmé visant la mise en valeur, la restauration ou la création de paysages » (convention européenne du paysage).