L’impact de la grande distribution sur l’environnement se situe non seulement au niveau du magasin (consommation d’espace, production de déchets, consommation d’eau, consommation d’énergie) mais aussi tout au long de la chaîne logistique depuis le lieu de production de la marchandise, importée ou non, jusqu’au magasin approché par le client, très souvent par un déplacement automobile, ou aux livraisons à domicile réalisées bien souvent en camionnette.
Distribution et commerce : des pressions au niveau des magasins et tout au long de la chaine logistique
Dernier ajout : 13 mai 2014.
[1] ADEME Distribution
Des consommations d’énergie et émissions de GES fortement dépendantes du type de commerce et des déplacements associés
Selon la localisation de la grande surface (en périphérie ou en centre-ville) et le mode d’approvisionnement des clients (livraison à domicile ou courses en magasin), les pressions générées varient beaucoup (Source : ADEME Distribution niveau français) :
– S’approvisionner en banlieue à 10 km en voiture consomme 30 fois plus d’énergie et émet 70 fois plus de CO2 que si on se rend à pied dans un supermarché de proximité (500m).
– Si on choisit de se faire livrer à domicile, l’écart avec l’hypermarché de banlieue se réduit : 7 fois moins de consommation d’énergie, et 10 fois moins d’émissions de CO2.
Quelques informations complémentaires
Ecolabels : une augmentation d’environ 10 % du volume des ventes en 2010 (FCD).
Les produits bio ont affiché une croissance annuelle en 2010 de plus de 20 %, avec des pics de 50 à 70 % dans certaines enseignes (FCD).
La ’’saisonnalité" (consommer des produits de saison) et la "proximité" (consommer des produits locaux) permettent de diminuer les pressions.
Un potentiel photovoltaïque important : les toits des espaces commerciaux représenteraient 20 millions de m2 utilisables pour y installer des panneaux solaires.