Devenue une activité quotidienne pour près de la moitié de la population active en France, le bureau est un lieu générant de multiples pressions, que les NTIC [1] ne diminuent pas forcément.
Bureaux : des pressions significatives
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
[1] NTIC : nouvelles technologies de l’information et de la communication
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), en croissance rapide, génèrent des pressions spécifiques proportionnelles à leur succès.
Ainsi, la consommation électrique imputable au TIC augmente de 10 % par an depuis 10 ans.
L’impact du courrier électronique est fonction des pièces jointes et du nombre de destinataires :
– Les émissions annuelles nationales dues aux envois de courriels par employé sont évaluées à 180 kg de CO2 soit l’équivalent de plus de 1 000 km parcourus en voiture (On estime qu’un employé envoie par jour en moyenne 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires.).
– L’envoi d’un courriel de 1 Mo consomme 7,5 g équivalent de fer, soit le poids d’une pièce de un euro.
Les requêtes Web impliquent au niveau national l’émission de 287 600 teqCO2 soit l’équivalent de plus de 1,5 million de km parcourus en voiture.
Aller directement à l’adresse d’un site (favori), plutôt que de passer par un moteur de recherche divise par quatre les émissions de GES et par 18 la consommation d’équivalent fer (On passe de 5,5 g à 0,3 g équivalent de fer si l’on consulte 5 résultats de recherche pour trouver une information ou si l’on clique directement sur l’adresse d’un site.)
Source ADEME, Internet, Courriels en France, réduire les impacts