Pêche professionnelle
La pêche aux arts traînants impacte les fonds (marques laissées par les engins pénétrant jusqu’à quelques dizaines de cm dans les fonds meubles) et donc les communautés benthiques.
Transports et travaux maritimes
Abrasion par les dragages effectués au droit des chenaux de navigation et des ports, étouffement par immersion de matériaux de dragage dans les zones de clapage.
Aquaculture
Présence d’installations conchylicoles en zones abritées, contribuant à l’envasement de ces zones.
Bâtis et construction
Artificialisation zone urbaine littorale et ouvrages de la défense contre la mer.
Pêche professionnelle
Quand la pêche aux arts traînants est concentrée sur des zones envasées, elle peut induire des modifications morphologiques des fonds et des remises en suspension de particules solides.
Transports et travaux maritimes
Les activités de dragage et de clapage des sédiments modifient la turbidité et la nature du sédiment lors des travaux ou opérations d’entretien des chenaux de navigation.
Aquaculture
La présence de structures (tables et bouchots) altère la propagation des vagues, pouvant induire des envasements jusqu’à quelques dizaines de cm dans les parcs conchylicoles ou à leurs abords.
Agriculture
Certaines pratiques culturales peuvent favoriser l’érosion des sols, source de turbidité des cours d’eau, des estuaires et des zones marines.
Pêche professionnelle
La forte activité de pêche en Manche - mer du Nord génère la production croissante de déchets, plastiques et objets liés à la pêche (cordage, filets maillants ou trémails) en quantité significativement supérieure au reste de la zone OSPAR et en augmentation significative entre 2001 et 2006).
Aquaculture
L’aquaculture participe de façon significative à l’émission de déchets, en quantité supérieure au reste de la zone OSPAR et en augmentation entre 2001 et 2006.
Transports et travaux maritimes
Le fort trafic maritime et les activités portuaires sont des sources importantes de macro-déchets, notamment au niveau des rails de navigation et des zones d’activité portuaire.
Urbanisation et artificialisation
Les quantités de déchets augmentent en fonction du degré d’urbanisation, de la densité de population, de la forte fréquentation d’un site et des activités de plaisance.
Industrie
Les concentrations de déchets les plus élevées sont dispersées ; avec en premier lieu une concentration élevée autour du Pas-de-Calais (Calais et Boulogne) comprenant des zones industrielles et portuaires à l’origine de fortes concentrations en déchets.
Transports et travaux maritimes
1/5ème du trafic maritime mondial circule au large du Nord Pas-de-Calais ce qui implique des niveaux de bruit ambiant élevés, quoique relativement stables ces dernières années. Toutefois les impacts réels sont difficiles à appréhender exactement même si la sous région marine Manche - mer du Nord peut-être considérée comme une zone à risque pour la faune aquatique.
Tourisme et loisirs
La navigation et la pratique des sports nautiques sont susceptibles de générer des nuisances sonores en milieu très côtier, elles sont peu suivies et mal appréhendées.
Agriculture
L’agriculture est le principal contributeur (40%) de retombées en azote totale dans la région OSPAR II (Manche mer du Nord au sens large) via la dégradation des engrais (OSPAR, 2009). Pour le bassin Artois-Picardie, les rejets en azote débouchant aux estuaires seraient dus à 77% à l’agriculture (AEAP). L’impact majeur est l’eutrophisation des eaux de surface et des eaux côtières.
Aquaculture
Apport modéré en termes d’enrichissement organique du sédiment et consommation des nutriments apportés par les bassins versants via les fleuves.
Transports et travaux maritimes
Les quantités de sédiments immergées et/ou rejetées de matériaux de dragage peuvent contenir des matières organiques et inorganiques, des nutriments et des substances dangereuses.
Tourisme et loisirs
La démographie importante et le tourisme sur le littoral impliquent un accroissement des pollutions diffuses, phénomène accentué par la perte des capacités autoépuratrices des milieux.
Les apports fluviaux pour la sous-région maritime Manche Mer du Nord en 2009 : 20 000 tonnes/an de nitrates, de l’ordre de 40 tonnes/an en cuivre, 237 tonnes/an en zinc, entre 11,6 et 19,4 tonnes en plomb. Les apports de la Seine représentent généralement environ 50 % des flux.
Pêche professionnelle
Trois types de substances dangereuses rejetées : les pesticides, les impuretés des engrais (cadmium, les phosphates, etc) et certaines substances utilisées dans l’alimentation et les soins apportés aux animaux d’élevage (cuivre, nickel) susceptibles de contaminer les effluents destinés à l’épandage et les sols.
Transports et travaux maritimes
– Rejets accidentels ou illicites d’hydrocarbures ou substances dangereuses, de déchets et produits d’entretien ;
– Pollution atmosphérique par les gaz d’échappement des machines, qui retombent pour partie en mer ;
– Pollution en cas d’accident majeur ;
– Immersion des sédiments dragués potentiellement pollués.
Industrie
Métaux, phtalates et HAP sont régulièrement rejetés. Rejets supérieurs à 10kg/jr pour le zinc, le chrome, le nickel et le cuivre. Nette diminution sur le bassin entre 1994 et 2007.
Urbanisation et artificialisation
L’artificiliation est un facteur de densité de population, et une source de pollution potentielle. Les rejets à la mer varient beaucoup selon l’efficacité des STEP et le taux de raccordement. Les eaux de pluie qui lessivent les zones urbanisées sur l’ensemble des bassins versants bien au-delà des communes littorales, constituent une source de pollution prépondérante et diffuse (PCB, HAP, issus de retombées atmosphériques, pesticides, etc.).
Aquaculture
L’aquaculture a historiquement constitué et constitue encore une source majoritaire d’introduction et de dissémination (via le transfert des naissains) d’espèces non indigènes. Dans la sous-région marine Manche mer du Nord, 29 % des introduction-disséminations semblent résulter des activités de cultures marines.
Transports et travaux maritimes
Le transport maritime a constitué et constitue encore une source majoritaire d’introduction d’espèces non indigènes. Dans la sous-région marine Manche - mer du Nord, sur les 141 espèces non indigènes référencées, 21 % semblent résulter des activités maritimes (eaux de ballast et biosalissures).
Tourisme et loisirs
La navigation de plaisance participe à la dissémination des
espèces non indigènes, en accélérant leur propagation via les ancres et les chaînes.