Lille Métropole

Sols

Dernier ajout : 3 mai 2017.

Synthèse des pressions régionales exercées sur les sols Des enjeux importants liés à l’artificialisation importante du territoire, à la présence de nombreuses friches et sites pollués et à la présence de cavités souterraines.

S1 S2Le territoire possède plus de 35 % de surfaces artificialisées contre environ 17 % en région. Le rythme d’artificialisation est de 288 ha/an (0,29 % de son territoire) contre 0,14 % pour la région Nord Pas-de-Calais. C’est le rythme d’artificialisation le plus élevé en région.

La densité bâtie est la plus forte avec 36 logements par hectare, mais cette dernière est très variable : lorsque l’on s’éloigne de Lille, la densité baisse rapidement avec la présence d’un habitat pavillonnaire qui s’est fortement développé ces dernières décennies.

Au regard de la richesse agronomique des sols à préserver, des enjeux de cadre de vie et de biodiversité d’une part, et des besoins en logements et espaces d’activités économiques d’autre part, la gestion optimisée de l’occupation et de la qualité des sols apparaît donc un enjeu majeur pour le territoire lillois. Dans ce cadre, le renouvellement urbain et l’optimisation du remplissage des zones d’activités sont des leviers d’intervention importants.

Pour limiter les besoins d’artificialisation, le renouvellement urbain peut s’appuyer sur la reconquête de friches, polluées ou non. 417 ha de friches étaient recensés en 2009 [1] et un tiers des sites pollués ou potentiellement pollués identifiés sont présents sur l’arrondissement [2]. La reconquête de ces friches représente donc un réel enjeu, tant pour des questions sanitaires que pour limiter l’artificialisation et les enjeux qui en découlent (déplacements, besoin en énergie, pollution et émissions de gaz à effet de serre, cadre de vie, etc.).

S3La maîtrise des risques liés aux mouvements de sols est également un enjeu fort pour 11 communes au Sud de Lille concernées par la présence de catiches [3].

En limite Sud-Ouest du territoire, au bord du bassin minier, quelques risques d’effondrements sont localisés au niveau des têtes de puits de mines.

Enfin, les sols de la partie Nord du territoire et de quelques secteurs localisés au Sud sont sensibles au phénomène de retraits gonflements d’argiles, susceptibles de déstabiliser le bâti à la suite d’épisodes de sécheresse.

[1SIGALE

[2BASOL

[3cavités souterraines creusées pour l’exploitation de la craie

Le rythme d’artificialisation est le plus fort en région
Les sols et sous-sols marqués par l’histoire
Parc Vauban à Lille

photo : B. Toussaint