Les différents modes de production d’énergie présentent tous des spécificités, des atouts et des inconvénients, notamment en termes de coûts de production, d’usages potentiels et de sécurité d’approvisionnement énergétique mais aussi en terme de pressions sur l’environnement.
Production d’énergies non renouvelables : des rejets importants dans l’air mais des perspectives d’amélioration
Dernier ajout : 20 mai 2019.
L’énergie nucléaire :
Les centrales nucléaires n’émettent que de la vapeur d’eau dans l’air. Cependant elles présentent un risque potentiel important en cas de grave dysfonctionnement.
La production de déchets radioactifs représente une autre pression de ce type de production d’électricité : la quantité de déchets nucléaires est évaluée à environ 1 kg par habitant et par an sans compter le démantèlement en fin de vie des installations qui n’a pour le moment pas été chiffré. Leur radioactivité importante peut perdurer sur des milliers d’années. Les déchets de différentes natures sont séparés des matières énergétiques par retraitement et font l’objet d’un confinement et d’un entreposage qui visent à garantir l’absence de tout impact sur l’environnement. Ils sont ensuite entreposés dans des conditions de sûreté et de contrôle strictement encadrés.
Les rejets dans l’eau sont quant à eux négligeables au sein des rejets industriels dans leur ensemble (cf. fiche de synthèse Eau superficielle). En revanche, ils sont caractérisés par une température relativement élevée.
La production d’énergie par cogénération
L’intérêt de cette technique de production d’énergie est d’avoir un rendement global supérieur aux chaufferies ou chaudières simples du fait d’une meilleure utilisation de la chaleur produite qui passe par une turbine générant de l’électricité.
La cogénération permet d’économiser entre 15 et 20 % d’énergie primaire par rapport à la production séparée de ces mêmes quantités de chaleur et d’électricité.
Il existe des cogénérations gaz, bois, biogaz et gaz "fatal" (ex : DK6 à Dunkerque), alimentant des réseaux de chaleur, des bâtiments tertiaire (hôpitaux) ou des process industriels.
L’énergie primaire est une énergie que l’on transforme avant consommation à l’inverse de l’énergie finale qui est l’énergie qui est consommée au bout de la chaîne de transformation. La production d’énergie consiste en fait la plupart du temps à transformer l’énergie primaire (gaz, charbon, pétrole, bois, uranium enrichi, vent, soleil) en énergie mécanique ou en électricité et/ou en chaleur.
Le saviez-vous ?
Des installations de production des collectivités alimentent des réseaux de chaleur.
À la suite des chocs pétroliers des années 70, les collectivités et les bailleurs (publics et privés) ont développé 25 réseaux de chaleur urbains alimentés par des installations de combustion (chaufferies généralement en cogénération). L’intérêt de ces réseaux réside dans :
– Leur plus grande efficacité qu’une somme de chauffages individuels ;
– L’usage possible de sources d’énergies renouvelables (bois-énergie, biogaz…) ;
– Et la mise en place de systèmes de traitements performants des fumées rejetées.