Lille Métropole

Air

Dernier ajout : 3 mai 2017.

Synthèse des pressions régionales exercées sur l’air et le climat Des enjeux forts d’amélioration de la qualité de l’air, concernant plus particulièrement les émissions dues aux émissions résidentielles et au trafic routier.

Le nombre de jours où l’air se dégrade est en augmentation depuis 1998, essentiellement à cause des particules fines (PM10 et PM2,5) qui atteignent des concentrations préoccupantes, avec un nombre de jours de dépassements de la valeur limite en poussière PM10 le plus fort de la région : en moyenne entre 2009 et 2013, entre 25 à 41 jours par an selon les stations de mesure.

Les teneurs en dioxyde d’azote restent élevées sur certains secteurs à proximité des grands axes routiers.

Avec 3,1 kt de PM10 émises en 2010 [1], le territoire participe pour 15 % aux émissions régionales. Cela correspond à 36 kg/ha/an qui sont produits (contre 16 en moyenne régionale) et les émissions sont de l’ordre de 3 kg/individu/an (contre 5 au niveau régional).

Ces dernières années, la nature des pollutions a changé : d’abord liée à une industrie très présente et active, elle est aujourd’hui essentiellement due au résidentiel (chauffages au bois non performants) et aux transports routiers, notamment les transports locaux. Les effets sanitaires de cette pollution sont très forts sur la métropole : 6 mois d’espérance de vie sont à gagner pour les personnes de 30 ans à Lille si une réduction de 6,6 μg/m3 (soit -40 %) de la concentration en PM 2,5 est réalisée [2] (cf. enjeux de santé).

[1Atmo 2010

[2étude Aphekon

Émissions de PM10, de NOX et de GES par secteur d’activité dans le territoire