L’industrie d’hier et d’aujourd’hui continue de marquer les sols et les paysages.
Elle exerce des pressions sur les milieux naturels (consommation d’espaces, dépôts sur les sols, rejets dans l’eau qui perturbent certains écosystèmes aquatiques fragiles), mais peut aussi être le support d’un patrimoine naturel et paysager remarquable.

L’industrie, les sols, les paysages et la biodiversité
Dernier ajout : 27 janvier 2014.
Industrie et biodiversité : une cohabitation possible
La pression sur la biodiversité s’exerce de longue date par l’artificialisation et la fragmentation des espaces naturels et agricoles. Bien que les émissions d’origine industrielle aient baissé depuis 15 ans, les rejets dans l’eau (matières organiques, phosphore, nitrates…) enrichissent et banalisent des milieux naturels aquatiques initialement pauvres en matières nutritives, affectant certaines espèces.
Par ailleurs, l’industrie a parfois créé des milieux inhabituels, comme les pelouses métallicoles, les terrils, les carrières de craie et les sablières qui constituent ponctuellement des espaces favorables à une faune et une flore particulières et parfois remarquables. Enfin, la faune et la flore remarquables trouvent parfois, sur quelques sites industriels en activité ou sur des friches, les conditions nécessaires à leur cycle de vie, notamment des zones peu fréquentées et "tranquilles".
L’exploitation des ressources minérales
La région Nord Pas-de-Calais fournit environ 5 % de la production nationale de substances minérales. En 2012, plus de 20 millions de tonnes ont été extraites, au même niveau qu’en 2011. Le quart (de 24,5 à 27,7 %) des substances minérales produites dans la région, est destiné à l’industrie, soit 5,3 millions de tonnes de matériaux en 2012. La part de cet usage suivant les carrières est variable mais elle représente pour les Carrières du Boulonnais 43 % de leur production avec, en particulier, un acheminement vers ARCELOR MITTAL à Dunkerque.