Le secteur résidentiel (tertiaire) est le premier producteur de particules fines dans l’air.
Des émissions dans l’air et une consommation énergétique conséquentes
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
[1] D’après l’estimation d’Atmo suite aux inventaires d’émissions de 2008. L’exploitation des données 2010 et le recours à une nouvelle méthodologie de calcul pour les émissions de chauffage devraient permettre de préciser la situation.
Les facteurs qui influent sur la qualité de l’air intérieur sont au nombre de cinq :
– Le chauffage : tous les types d’appareils, quel que soit le combustible utilisé, sont une source de monoxyde de carbone, en quantité variable selon la nature du combustible et la qualité de la combustion ;
– Les émissions dues à la consommation de tabac ;
– Les émissions des meubles et peintures : des composés volatils organiques, notamment des formaldéhydes, sont émis par la plupart des liants de meubles en matériaux agglomérés ;
– Les émissions des produits ménagers peuvent contenir de nombreux polluants ;
– Les polluants biologiques (acariens, allergènes liés aux animaux domestiques…).
Concernant les émissions de gaz à effet de serre, le secteur résidentiel est la 3ème source derrière
l’industrie et les transports.
Le secteur résidentiel a émis 6,42 MTeqCO2 en 2008, soit 15 % des émissions régionales. Ces émissions étaient en hausse de 11 % entre 1990 et 2008.
Source : SRCAE NPdC
Nota : ces chiffres ne tiennent compte que des
émissions directes liées au secteur résidentiel. Les émissions indirectes liées par exemple à la production des produits (alimentaires, biens matériels…)
élaborés hors région ne sont pas pris en compte.