Biodiversité

L’urbanisation et l’artificialisation du territoire, ainsi que le développement des infrastructures de transport, ont entraîné une réduction importante des surfaces occupées par des milieux agricoles et naturels, et une fragmentation élevée.

Les milieux où les enjeux écologiques et patrimoniaux sont forts et majeurs, respectivement 6 968 hectares et 893 hectares, occupent des surfaces en proportion sensiblement plus faibles que la moyenne régionale (10,79 % contre 13,05 % en région pour les premiers 1,38 % contre 1,64 % pour les seconds [1]).

Les milieux remarquables sont liés à l’eau (marais, étangs, vallées), à l’ancienne activité minière (terrils), à la forêt (2,33 % du territoire pour un peu plus de 6 % en région) et aux milieux calcaires (coteaux Grassette commune (disparue) et pelouses calcaires). Le pourcentage de surface couverte par des coteaux calcaires ainsi que des terrils et autres milieux anthropiques est nettement plus élevé dans l’Artois qu’en région.

Enfin, on recense vingt-et-une ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique) de type 1, une ZNIEFF de type 2 (Bois des Dames, Côteau et forêt d’Olhain, Marais de Beuvry et Festubert, Terril n°14 d’Auchel etc.), ainsi que plusieurs espaces naturels sensibles du département (plus de 200 ha déjà acquis). Ces réservoirs de biodiversité sont à préserver.

Dans ce contexte très urbanisé et fragmenté, la restauration des corridors écologiques et à la réintroduction d’éléments naturels en vue d’une réapparition de biodiversité représentent des enjeux importants pour le territoire.