Les projections climatiques du GIEC transcrites à l’échelle de la région laissent penser que le territoire, hormis le littoral, connaîtra des changements localement problématiques mais de portée plutôt limitée comparée à d’autres régions françaises et surtout à d’autres parties du globe.
Le Nord Pas-de-Calais, une région sensible au changement climatique
Dernier ajout : 11 juin 2014.
Exemple de l’agriculture
Il est difficile de prévoir de manière précise les effets qu’aura le changement climatique sur l’agriculture.
En effet, la hausse du temps d’ensoleillement et du taux de CO2 dans l’atmosphère devraient favoriser la production végétale par photosynthèse, ce qui sera positif pour les rendements agricoles (de 0 à + 15 % selon les cultures).
Néanmoins, l’augmentation des vagues de chaleurs (entrainant l’augmentation de la concentration en ozone dans l’air) et l’allongement des périodes sèches en été pourraient avoir l’effet inverse à partir de 2040.
De fait, le choix des cultures et leur diversité pourra être une clé pour optimiser la production agricole.
Au niveau des forêts, le chêne pédonculé, introduit il y a quelques siècles en région, apparaît comme l’essence la plus vulnérable aux changements de conditions hydriques et thermiques.
À noter : la croissance d’un arbre est généralement de 40 ans ou plus, c’est pourquoi les choix actuels de plantation sont importants.
Concernant la biodiversité, les premières études et observations permettent de caractériser les effets du changement climatique sur la biodiversité, avec trois indicateurs : la phénologie des arbres (suivi des différents stades de développement, du chêne pédonculé et du hêtre par exemple), le suivi de populations d’oiseaux représentatives (à titre d’illustration, forte baisse des effectifs migrants Macreuses noires au Cap Gris-Nez entre 1965 et 2008) et l’installation de nouvelles espèces en région (à titre d’exemple, une orchidée, le limodore à feuilles avortées).
(Source : Observatoire du climat NPdC - juin 2014).