Flandre - Dunkerque

Air

Dernier ajout : 3 mai 2017.

Synthèse des pressions régionales exercées sur l’air et le climat Qualité de l’air : un enjeu complexe au regard de la situation du territoire, un rôle important de l’industrie

Si les vents marins modèrent les concentrations en particules fines (poussières PM10 et PM2,5) par rapport à d’autres territoires régionaux, la qualité de l’air n’en demeure pas moins une problématique à la fois forte et complexe sur le territoire.

Cette problématique est complexe pour deux raisons : les sources sont nombreuses (industries, trafic routier, chauffage domestique…) et les apports exogènes, liés par exemple au trafic maritime ou aux émis­sions d’autres territoires européens, sont mal connus.
Cette problématique est importante parce que, malgré la diminu­tion dans une certaine mesure des rejets atmosphériques industriels, les émissions de nombreux polluants (particules fines, oxydes d’azotes, métaux, dioxyde de soufre) demeurent pour ce territoire parmi les plus élevées au niveau régional [1]. En effet, avec 4,1 kt de PM10 émises en 2010, le territoire participe pour 20 % aux émissions régionales. Cela correspond à 47 kg/ha/an qui sont produits (contre 16 en moyenne régionale) et les émissions sont de l’ordre de 16 kg/individu/an (contre 5 au niveau régional).
Cinq stations de mesures de la qualité de l’air ont été suivies par Atmo (association chargée par l’État de suivre la qualité de l’air en région) entre 2009 et 2013. L’une d’elles relève entre 25 et 35 dépassements annuels en moyenne de la valeur limite journalière (50 μg/m3) et trois autres entre 20 et 25 jours de dépassement (le seuil réglementaire autorisé est de 35 jours maximum par an). Indépendamment des ap­ports extérieurs, la qualité de l’air doit être préservée pour la santé des populations.

[1Atmo - Données 2010

Émissions de PM10, de NOX et de GES par secteur d’activité dans le territoire