Enjeux et marges de progrès

Dernier ajout : 3 mai 2017.

22 heures par jour dans un local fermé où peuvent s’exercer de nombreuses sources de pollutions…

Que ce soit dans les logements, au bureau, dans les lieux de loisirs ou encore dans les hôpitaux, l’exposition à une pollution de l’air intérieur peut être nocive pour la santé. Les enjeux liés à la qualité de l’air intérieur nous concernent tous au premier plan.

Ai1 L’amélioration de la qualité de l’air intérieur est un enjeu pour la préservation de la santé des habitants

En 1990, l’OMS estimait que 30 % des nouveaux bâtiments pouvaient être concernés par une mauvaise qualité de l’air intérieur. Celle-ci peut avoir des effets nocifs sur la santé : allergies, irritations des yeux, nausées sont les principaux maux causés par une exposition de longue durée à une pollution de l’air intérieur de faible concentration. Mais certains polluants présents dans les bâtiments peuvent provoquer des cancers (radon, amiante, benzène) lors d’une exposition répétée. Des pathologies neurologiques ou cardiovasculaires peuvent être également la conséquence d’une courte exposition à des concentrations élevées de polluants.

Une bonne aération des locaux permet de diminuer sensiblement les concentrations en polluants.

Le premier Plan National Santé Environnement (PNSE) pose en 2004 comme enjeu essentiel l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Le PNSE 2, adopté en 2009, prévoit quatre mesures phares sur ce sujet :
 L’étiquetage sanitaire des produits de construction et de décoration ;
 La réduction de l’exposition aux substances les plus préoccupantes dans les crèches et les écoles ;
 Le développement de conseillers habitat-santé ;
 La poursuite du programme de lutte contre l’habitat indigne.

Le PRSE 2 (2010-2014) prévoit 3 fiches actions sur ce thème :
 Isoler sans confiner ;
 Mutualiser les bonnes pratiques ;
 Prévenir les pollutions à l’intérieur des Établissements Recevant du Public (ERP), notamment les enfants et personnes sensibles.

À ce jour, la connaissance est en cours d’acquisition, ce qui devrait permettre le suivi d’indicateurs non disponibles actuellement.

Marges de progrès

Les dispositifs de surveillance se mettent en place suite à la réglementation récente qui a suivi le Grenelle de l’environnement. La connaissance apparaît encore très partielle à ce jour.

Notamment pour les bâtiments accueillant un public sensible (enfants).

 4.1 - Diminution des émissions des matériaux de construction et d’ameublement

 4.2 - Diminution des émissions des produits d’entretien et de bricolage

Étiquetage des émissions en polluants volatils des produits de construction et de décoration

Depuis le 1er janvier 2012, les produits de construction et de décoration sont munis d’une étiquette qui indique, de manière simple et lisible, leur niveau d’émission en polluants volatils. Le niveau d’émission du produit est indiqué par une classe allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions), selon le principe déjà utilisé pour l’électroménager ou les véhicules. Les consommateurs disposent ainsi d’une information transparente qui peut constituer un nouveau critère de sélection [1].