Dans une région très urbanisée, l’homme a créé des espaces artificiels qui ont été désormais colonisés par la flore et la faune. Ces milieux jouent un rôle refuge important pour de nombreuses espèces et constituent parfois des habitats originaux (carrières, terrils, friches…).
Les milieux anthropiques : un refuge pour certaines espèces
Dernier ajout : 26 octobre 2017.
La biodiversité urbaine.
Des communes littorales comme Calais et Dunkerque présentent un potentiel avéré. Respectivement 179 et 218 espèces d’oiseaux y ont été observés, et environ 90 espèces végétales d’intérêt patrimonial (contre moins de 25 dans les autres grandes villes).
Des collectivités se sont engagées dans des démarches favorables à la biodiversité : trames vertes et bleues locales, gestion différenciée…
Refuges ou "pièges écologiques" ?
Dans certains cas de modification rapide et anthropique de l’environnement, certains organismes peuvent être attirés par un habitat de médiocre qualité, sans pouvoir le quitter. Piégés, ils se retrouvent en péril.
Les terrils constituent une spécificité régionale et certains sont inventoriés en ZNIEFF, voire protégés. On y trouve des espèces xérophiles, thermophiles voire méridionales : Digitale pourpre, Criquet à ailes bleues, Lézard des murailles. Les dépressions humides à leurs pieds sont souvent un refuge pour les crapauds comme l’Alyte accoucheur, le calamite ou le Pélodyte ponctué.