Les ondes font partie de notre environnement
Souvent invisibles, les ondes sont omniprésentes dans notre environnement, avec toutefois de grandes disparités locales.
Toutes sont présentes à l’état naturel. L’intervention humaine les a renforcées par endroit, parfois à dessein, parfois de façon indirecte.
À l’exception de la radioactivité, étudiée depuis longtemps, les effets sur la santé et l’environnement du bruit, des ondes électromagnétiques ou de la lumière sont encore assez mal connus : la connaissance de l’intensité de leur présence reste souvent approximative.
On assiste à une montée en puissance des appareils de télécommunication (portable, wifi, 4G, fibre, antennes relais) avec peu de recul sur la situation : 2 861 antennes relais étaient autorisées fin 2013 en région.
La surveillance de la radioactivité dans l’air, l’eau, le sol ainsi que dans la faune, la flore et les aliments, n’identifie aucun dépassement des valeurs réglementaires en 2012.
Depuis 2009, des études d’exposition des populations et des mesures dans les eaux ont été conduites sur les 17 terrils à radioactivité naturelle renforcée. [1] de la région (15 terrils de cendres et 2 terrils de phosphogypse). Ces analyses mettent en évidence un impact radiologique négligeable.
Toutefois, dans le domaine de l’imagerie médicale (radiologie, scanographie), une augmentation importante des doses délivrées aux patients est observée à l’échelon national (avec une exposition médicale de 1,3 mSv/an en 2007, en augmentation de 57 % par rapport à 2002 (ARS)).
– À l’éclairage publicitaire, aux commerces et services ;
– À l’éclairage des infrastructures et espaces bâtis ;
– À l’éclairage des espaces publics, conforté voire renforcé par la lutte contre le sentiment d’insécurité.
La nuit, on observe un arc de pollution lumineuse intense et continu depuis l’Audomarois jusqu’au nord de l’Avesnois, mais également sur le littoral.
En lien direct avec sa forte densité de population et son territoire très urbanisé, la pollution lumineuse est particulièrement marquée dans le Nord Pas-de-Calais.
L’impact de niveaux sonores élevés (supérieurs à 85 dB) n’est plus à démontrer sur l’homme. Des effets sur la santé peuvent être constatés : gêne, perturbation du sommeil, stress… Les impacts du niveau sonore sur la biodiversité sont, quant à eux, mal appréhendés mais existent néanmoins.
La région cumule 767 km de linéaire d’infrastructures de transport classées en catégorie 1 au regard de leur niveau sonore, répartis entre 40 % pour les infrastructures routières et 60 % pour les infrastructures ferroviaires. Cette catégorie 1 correspond aux infrastructures les plus bruyantes. La largeur maximale des secteurs affectés par le bruit est alors de 300 m de part et d’autre de l’infrastructure.
L’activité du fret ferroviaire participe au niveau élevé des émissions sonores en période nocturne, variables selon la distance aux infrastructures et la fréquence de passage.
Les émissions sonores domestiques peuvent également être importantes (casques audio, concerts, etc.).