Une eau souterraine globalement abondante.
La région bénéficie d’une grande richesse en eaux souterraines.
La nappe de la Craie, située en moyenne à quelques dizaines de mètres de profondeur, est la plus importante, tant par sa superficie (équivalente à 80% de celle de la région) que par les volumes qu’elle contient.
D’autres nappes sont présentes et, par endroit, se superposent les unes aux autres (cf page géologie) :
– Des nappes locales dans certains horizons perméables du Quaternaire (nappes alluviales notamment) ;
– La nappe des sables du Landénien (Tertiaire) ;
– La nappe des calcaires du Boulonnais ;
– La nappe des calcaires de l’Avesnois ;
– La nappe du calcaire du carbonifère.
La recharge des nappes se fait directement à partir des précipitations sur les parties non recouvertes par des horizons imperméables et pendant la saison hivernale. Les nappes d’eau peuvent alimenter des zones humides et des cours d’eau (les nappes en constituent la principale source d’alimentation dans la région). Les échanges entre nappes sont également importants et permettent à des nappes autrement déficitaires d’atteindre un équilibre.
La totalité des nappes présentent un bon état quantitatif, hormis la nappe des calcaires du carbonifère. Une gestion concertée internationale a été initiée dès 2002 sur cette nappe située à la fois sur le territoire français et belge.
Les efforts ainsi consentis pour limiter les prélèvements dans celle-ci commencent à aboutir à une stabilisation voire à une remontée de la nappe par endroit.
Un gisement régional globalement abondant en eaux souterraines n’exclut pas pour certains territoires l’existence de déphasages entre ressource et besoin de consommation d’eau (cf page ressources en eau).