La vitesse d’artificialisation est importante : entre 1998 et 2009, 2 500 ha ont disparu par an du foncier agricole au profit de l’extension urbaine essentiellement. Cette pression s’exerce notamment en périurbanisation des espaces ruraux avec disparition des espaces interstitiels.
- L’évolution de l’occupation au sol : une urbanisation galopante liée aux évolutions conjointes des modes de vie et de consommation
- 25 % d’artificialisation en plus en 20 ans au détriment des surfaces agricoles, ce qui est bien plus rapide que l’évolution de la population qui n’a augmenté que de 1,5 % dans le même temps.
Source : Agreste Terruti-Lucas
Cette forte artificialisation s’explique par :
– La forte croissance du nombre de ménages et du nombre d’emplois nécessitant des bureaux ;
– La consommation importante d’espace par les activités commerciales et logistiques.
La part dévolue aux activités augmente
- La part dévolue aux activités augmente
- En 2009, les surfaces artificialisées annuellement pour l’habitat, les activités et les infrastructures ont atteint 508 m2 par habitant alors qu’elles représentaient 457 m2 en 1990.
Source : DREAL 2014
En 2009, les surfaces artificialisées annuellement pour l’habitat, les activités et les infrastructures ont atteint 508 m2 par habitant alors qu’elles représentaient 457 m2 en 1990.
La part du territoire artificialisé est élevée en périphérie des grandes villes et dans les zones littorales et l’artificialisation s’accélère.
Avec 682 hab/km2, le littoral du Pas-de-Calais arrive en deuxième position après le littoral PACA. Les taux [de progression] d’artificialisation entre 1998 et 2005 sont supérieurs à 5 %, ils ont en moyenne doublé par rapport à la période précédente (1990-1998) et atteignent pour certains territoires des valeurs très élevées : +7,4 % pour le territoire de Flandres-Dunkerque et le SCOT du Calaisis. Ces phénomènes d’accélération de l’urbanisation sont observés alors même que la population augmente peu.
Cette progression s’explique principalement par :
- Le développement de l’habitat, sur tous les territoires, en particulier dans l’arrière-littoral ; notamment un habitat dispersé et assez consommateur d’espaces (grandes parcelles). Les résidences secondaires représentent fréquemment 20 % des habitations sur le littoral ;
- Le développement des zones d’activité et commerciale, en particulier le long des autoroutes A16 et A1.