En lien direct avec sa forte densité de population et son territoire très urbanisé, la pollution lumineuse est particulièrement marquée dans le Nord Pas-de-Calais.
L’ensoleillement régional équivaut à environ 1050 kWh par mètre carré et par an, pour une moyenne nationale de l’ordre de 1350 kWh/m².an. Celle lumière du jour procurée par le soleil est indispensable à la vie sur Terre, en rythmant l’activité animale, végétale et humaine. En revanche, les sources de lumière artificielle nocturne modifient profondément le comportement de certaines espèces et participent à la fragmentation des habitats naturels.
Au nécessaire éclairage public, s’ajoutent de nombreuses sources lumineuses fonctionnant la nuit : les enseignes et publicités lumineuses, l’éclairage des commerces, des réseaux de transport, des bureaux… Ces installations sont rarement optimisées pour l’usage auquel elles sont dédiées, notamment au regard de la limitation des nuisances telles que le halo nocturne, les éclairages superflus, intrusifs ou éblouissants.
Un niveau de pollution lumineuse que l’on peut considérer comme élevé affecte une grande partie du Nord - Pas-de-Calais ; un arc de pollution lumineuse intense et continue s’étend depuis l’Audomarois jusqu’au nord de l’Avesnois et englobe le Bassin Minier et la Métropole Lilloise. Le littoral régional est également touché par ce type de pollution. En outre, quelques secteurs restreints sont faiblement affectés, pour la plupart dans la partie centrale de l’Artois et à l’extrême sud-est de l’Avesnois.
Pour limiter cette pollution, une réglementation nationale se met en place : un premier texte encadre les horaires de l’éclairage intérieur et de façade des bâtiments non résidentiels (vitrines de commerces, bureaux…).