Des zones inondables de mieux en mieux connues

La connaissance des inondations provient de retours d’expérience (hauteurs et durées de submersion passée, vitesses d’écoulement), d’un travail d’exploitation d’archives et de modélisations du comportement des bassins versants.

Les sources d’information sont les suivantes :

– Les zones d’inondation constatées (ZIC) : répertoriées lors de crues significatives via des campagnes de photographies aériennes ou relevées par les autorités compétentes. Les retours d’expérience des équipes du service de prévision des crues sont également précieux ;
– Les enveloppes d’inondation centennale : étudiées, modélisées ou répertoriées dans le cadre des Atlas des Zones Inondables (20 AZI existent en région) ou des Plans de Prévention des Risques inondations (PPRi). Ces derniers sont des documents réglementaires, qui définissent des servitudes d’utilité publique liées aux inondations ;
– L’Enveloppe Approchée des Inondations Potentielles (EAIP) rassemble différents éléments de connaissance pour regrouper les enveloppes maximales de phénomènes extrêmes potentiels. Ce document technique intègre les enveloppes maximales liées aux petits cours d’eau à réaction rapide, aux cours d’eau intermittents, aux zones basses, aux talwegs secs [1], aux ruptures de digues de protection, et les zones inondées presque permanentes. Elle ne doit pas être traitée à une échelle inférieure au 1/25 000, et ne peut donc être mobilisée dans les procédures administratives ou réglementaires.