22 heures par jour dans un local fermé où peuvent s’exercer de nombreuses sources de pollutions…
Que ce soit dans les logements, au bureau, dans les lieux de loisirs ou encore dans les hôpitaux, l’exposition à une pollution de l’air intérieur peut être nocive pour la santé. Les enjeux liés à la qualité de l’air intérieur nous concernent tous au premier plan.
Ai1 L’amélioration de la qualité de l’air intérieur est un enjeu pour la préservation de la santé des habitants
En 1990, l’OMS estimait que 30 % des nouveaux bâtiments pouvaient être concernés par une mauvaise qualité de l’air intérieur. Celle-ci peut avoir des effets nocifs sur la santé : allergies, irritations des yeux, nausées sont les principaux maux causés par une exposition de longue durée à une pollution de l’air intérieur de faible concentration. Mais certains polluants présents dans les bâtiments peuvent provoquer des cancers (radon, amiante, benzène) lors d’une exposition répétée. Des pathologies neurologiques ou cardiovasculaires peuvent être également la conséquence d’une courte exposition à des concentrations élevées de polluants.
Une bonne aération des locaux permet de diminuer sensiblement les concentrations en polluants.
Le premier Plan National Santé Environnement (PNSE) pose en 2004 comme enjeu essentiel l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Le PNSE 2, adopté en 2009, prévoit quatre mesures phares sur ce sujet :
L’étiquetage sanitaire des produits de construction et de décoration ;
La réduction de l’exposition aux substances les plus préoccupantes dans les crèches et les écoles ;
Le développement de conseillers habitat-santé ;
La poursuite du programme de lutte contre l’habitat indigne.
Le PRSE 2 (2010-2014) prévoit 3 fiches actions sur ce thème :
Isoler sans confiner ;
Mutualiser les bonnes pratiques ;
Prévenir les pollutions à l’intérieur des Établissements Recevant du Public (ERP), notamment les enfants et personnes sensibles.
À ce jour, la connaissance est en cours d’acquisition, ce qui devrait permettre le suivi d’indicateurs non disponibles actuellement.
Marges de progrès
Les dispositifs de surveillance se mettent en place suite à la réglementation récente qui a suivi le Grenelle de l’environnement. La connaissance apparaît encore très partielle à ce jour.
Notamment pour les bâtiments accueillant un public sensible (enfants).
Cf. chapitre air extérieur, enjeu
Ae1
4.1 - Diminution des émissions des matériaux de construction et d’ameublement
4.2 - Diminution des émissions des produits d’entretien et de bricolage