Les surfaces toujours en herbe (STH) ont diminué plus vite que la surface agricole utile (SAU) en raison de la diminution de l’élevage, mais également sous la
pression de l’artificialisation.
[1] Culture de couverture implantée pour piéger les nitrates
Érosion :
Les sols limoneux, dominants en région, sont plus sensibles à l’érosion. Les causes sont multiples : modelé du relief, arrachages des haies réalisés essentiellement dans les années 60 à 90, travail intense des sols pour certaines cultures, diminution des STH, baisse du taux de matière organique et texture du sol.
Par exemple, sur la Canche, entre 1999 et 2002, ce sont 320 000 tonnes de terres qui ont été charriées par le fleuve en provenance de son bassin versant et de ses berges (AEAP).
Le saviez-vous ?
Les déjections animales sont de très bons fertilisants souvent très riches en matière organique.
Les boues urbaines et certains effluents industriels, résidus des stations d’épuration et des process industriels, présentent aussi un intérêt agronomique pour leurs éléments fertilisants (azote, phosphore, chaux, etc) : plus de 90 % des boues urbaines régionales sont épandues sur les sols agricoles. Cette valorisation est encadrée : la qualité des boues doit être conforme aux seuils réglementaires et une traçabilité est assurée. Leur épandage, réalisé aux périodes propices, contribue à répondre aux besoins des sols et des cultures.