L’urbanisation et la transformation d’espaces naturels et agricoles entraînent, depuis 50 ans, une perte de surfaces et de linéaires écologiquement importants comme les prairies, les haies et les zones humides.
De plus, les infrastructures qui relient les zones urbanisées les unes aux autres morcellent et fragmentent certains habitats naturels.
Des modifications de l’usage des sols impliquant des ruptures écologiques et un morcellement des habitats naturels
Dernier ajout : 12 décembre 2013.
La croissance de l’habitat en zone rurale représente une des évolutions actuelles la plus importante en termes d’impacts sur la fragmentation en région.
– Le pavillon individuel consomme beaucoup en espaces et est souvent peu propice à la faune et à la flore (utilisation de phytosanitaire, espèces invasives, compartiments liés aux clôtures, etc). Néanmoins sous la pression économique (désolvabilisation des ménages et augmentation du prix des terrains) la taille moyenne des parcelles a significativement chuté ces dernières années.
– L’urbanisation linéaire est préjudiciable pour les continuités écologiques : si les espèces peuvent traverser la plupart des routes isolées, celles-ci deviennent des barrières quasi-insurmontables lorsqu’elles sont doublées d’un rideau d’habitations.