La région est classée 3ème en termes de consommation d’énergie finale par habitant, avec un profil atypique.
La région a consommé en 2011 environ 13,1 Mtep d’énergie, ce qui la place en 3ème rang après l’Île-de-France et Rhônes-Alpes.
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
La région est classée 3ème en termes de consommation d’énergie finale par habitant, avec un profil atypique.
La région a consommé en 2011 environ 13,1 Mtep d’énergie, ce qui la place en 3ème rang après l’Île-de-France et Rhônes-Alpes.
La combustion d’énergie fossile est à l’origine de 85 % des émissions de GES en Nord Pas-de-Calais.
Les bilans régionaux de consommation d’énergie, d’émissions de GES et d’émissions de particules et de dioxyde d’azote placent le Nord Pas-de-Calais parmi les régions françaises les plus consommatrices et les plus émettrices, directement après Île-de-France et Rhône-Alpes. La région a émis environ 42,7 MteqCO2 soit plus de 8 % des émissions françaises et 0,36 % des émissions mondiales. Un habitant de la région émet environ 10,5 teqCO2/an contre environ 8 pour la moyenne des français. (cf. fiche mémento Gaz à effet de serre p.109).
On affecte par convention les GES émis au lieu de consommation finale et ce même si les émissions réelles se font parfois ailleurs (cas de l’électricité produite par les centrales).
Dans bon nombre de cas, les émissions de GES et de polluants atmosphériques se font directement, que ce soit au niveau du logement/bâtiment (émissions de poussières et de GES notamment par les chauffages au bois/charbon/fuel), les modes de transports (véhicules pour transport de personnes ou de marchandises).
Les bilans régionaux de consommation d’énergie, d’émissions de GES et d’émissions de particules et de dioxyde d’azote placent le Nord Pas-de-Calais parmi les régions françaises les plus consommatrices et les plus émettrices, directement après Île-de-France et Rhône-Alpes. La région a consommé en 2011 environ 13,1 Mtep d’énergie et émis environ 42,7 MteqCO2 soit plus de 8% des émissions françaises et 0,36% des émissions mondiales. Un habitant de la région émet environ 10,5 teqCO2/an contre environ 8 pour un français moyen.Comme le montre le bilan ci-contre, cet écart est du notamment à la présence importante d’industries fortement émettrices de GES et de polluants atmosphériques (sidérurgie notamment qui émet 1/4 des GES régionaux).
En s’intéressant aux évolutions des émissions de GES et aux tendances par secteur de 1990 à 2008, trois secteurs sont en hausse : le résidentiel (+11%), les transports (+23%) et le tertiaire (+32,8%) et trois sont en baisse régulière : l’industrie (-17%), l’agriculture (-27%) et les déchets (-25%). A noter que le secteur des transports a tendance à stagner voir à baisser selon les dernières données disponibles.
Le chauffage des bâtiments représente 15% de la consommation régionale d’énergie, 12% des émissions de GES et 28% des émissions de particules en région (notamment du fait des chauffages individuels au bois peu performants).
La consommation régionale de carburant automobile est évalué par le CPDP à 2,8 milliards de litres en 2011 dont 85% de gazole qui émet plus de particules que l’essence lors de sa combustion. Si on s’intéresse à la part des ménages, cela représente environ 1000L par ménages ayant une voiture soit 3,15teqCO2 et 1 kg de particules.