1. Une eau de qualité insatisfaisante
Le réseau hydrographique est historiquement fortement modifié, ce qui diminue les potentialités écologiques. 25,3 % des masses d’eau de la région sont en bon état écologique en 2013. L’état qualitatif des cours d’eau s’améliore doucement, sans pour autant atteindre à ce jour un niveau satisfaisant.
Pour les matières organiques et nutriments, la situation s’améliore mais le phosphore reste le principal élément déclassant. Les nitrates semblent se stabiliser.
Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP?), provenant majoritairement de la combustion du bois (notamment le bois mal séché dans des foyers ouverts) migrent vers les cours d’eau via les eaux pluviales (cf. chapitre Air, encadré sur les retombées sur l’eau). Ils sont présents sur 94 % des masses d’eau de la région. Les pesticides sont déclassants pour 25 % des masses d’eau.
Les substances médicamenteuses, la grande quantité de sédiments pollués et l’érosion des sols sont autant de paramètres aggravants.
2. Des zones humides fragiles et des zones inondables conséquentes :
5,7 % du territoire est occupé par des zones humides. Elles sont en régression malgré leur importance pour la gestion de l’eau et la biodiversité.
Les zones inondables sont nombreuses et vastes étant données les zones de plaines et de polder?. L’érosion, responsable des coulées de boues, est également importante en région.