La pêche et la chasse de loisir demeurent des activités privilégiées en région. Elles génèrent des prélèvements sur les espèces et quelques sources de pollution, mais contribuent à la gestion des milieux aquatiques (pêche) et à la régulation des espèces (chasse), la régulation du grand gibier demeurant toutefois insuffisante.

Pêche en eau douce et chasse : des services rendus mais aussi des pressions mal connues
Dernier ajout : 10 juillet 2013.
Des pressions potentielles mal connues :
– La création d’étangs pour les activités de chasse et pêche est susceptible de générer des pressions sur les zones humides et marais, et la biodiversité associée : mise en dépôt des terres issues du creusement à proximité, contact éventuel avec la nappe, évaporation plus importante, perturbation du fonctionnement hydraulique… Ni ces étangs ni les pressions associées ne sont chiffrables actuellement.
– Les dépôts de plomb dus à la chasse et aux ball-trap sont susceptibles de générer du saturnisme? animal. En France, à la fin du XXème siècle, 8 000 à 9 000 tonnes de plomb étaient annuellement dispersées dans la nature via 250 millions de cartouches tirées par an (3/4 pour la chasse, 1/4 pour le ball-trap). Le plomb étant très peu biodégradable, il s’accumule dans les sols et eaux.
Les adhérents des fédérations de chasse et de pêche en région :
199 associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) sont recensées. Les deux fédérations de pêches regroupent plus de 49 000 membres, la fédération du Nord étant la première de France.
Les deux fédérations de chasse du Nord et du Pas-de-Calais regroupent respectivement près de 25 000 et 35 000 chasseurs en 2010.