Une façade littorale où se concentrent les enjeux liés à l’occupation des sols.
Sol
Dernier ajout : 3 mai 2017.
S1Globalement, l’occupation des sols du Montreuillois est caractéristique d’un territoire rural : les surfaces artificialisées couvrent 12 % du territoire, pour une moyenne régionale à plus de 16 % [1] et le rythme d’artificialisation demeure plus faible que la moyenne régionale (63 ha/an, soit 0,10 % de la surface totale du territoire pour 0,14 % en région).
La densité de logements par hectare est légèrement inférieure à la moyenne régionale (21 logements/ha contre 23 pour la région).
Toutefois, l’attractivité résidentielle et touristique conduit à un développement urbain important sur le littoral, qui renforce l’enjeu de lutte contre l’étalement urbain et de préservation des ressources agricoles et naturelles. Le SCOT prévoit 31 ha/an d’artificialisation alors que le Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’énergie (SRCAE) en préconise 21.
S3 S4Par ailleurs, le territoire est touché par des risques de différentes natures, qui sont fonction des caractéristiques du sol :
- Retrait du trait de côte qui affecte le littoral, et menace les activités humaines localisées à proximité du rivage ;
- Les risques d’érosion des sols et de ruissellements sont accrus par l’évolution de l’usage des terres agricoles (souvent imperméabilisées au profit de l’urbanisation et notamment les prairies) et des pratiques culturales (régression des haies et des fossés observées entre les années 1960 et 1990) ;
- 14 cavités souterraines susceptibles de s’effondrer recensées à Etaples [2], Ecuires en compte également au moins une vingtaine.
Le territoire comporte peu de friches polluées, avec seulement 3 sites recensés [3].