Paysages : l’impact direct des ménages sur les paysages est surtout lié aux modes d’urbanisation et aux pratiques individuelles
L’urbanisation exerce des pressions sur les paysages par la transformation des espaces. On peut citer par exemple les résidences qui impactent les paysages
littoraux ou les lotissements qui affectent parfois les ceintures
bocagères des communes.
Ces pressions sont plus fortes en l’absence de règlements d’urbanisme destinés à préserver la qualité architecturale et paysagère des territoires.
Les pratiques individuelles diffuses des habitants mais aussi des aménageurs ou des promoteurs peuvent créer localement des dégradations, des déstructurations ou des pertes d’identité paysagère par transformation de cœurs d’îlots, de jardins, de haies, de façades d’habitation. On peut également évoquer l’impact de dépôts illégaux de déchets dans les espaces publics ou la nature.
Biodiversité :
– Des pressions liées à la consommation foncière et à l’artificialisation des espaces verts ;
– Une contribution à l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (plantes d’aquarium par exemple ou tortues de Floride qui peuvent perturber ensuite les milieux) ;
– Des pressions indirectes variables selon les achats réalisés (impacts de la production des produits achetés sur les ressources naturelles sur leurs lieux de production).
En contre point, les ménages peuvent participer favorablement à la préservation de la biodiversité par exemple par l’aménagement et la gestion écologiques de leurs jardins.