Les autres pressions

Dernier ajout : 10 juillet 2013.

Synthèse des pressions exercées sur les paysages Paysages : l’impact direct des ménages sur les paysages est surtout lié aux modes d’urbanisation et aux pratiques individuelles
L’urbanisation exerce des pressions sur les paysages par la transformation des espaces. On peut citer par exemple les résidences qui impactent les paysages
littoraux ou les lotissements qui affectent parfois les ceintures
bocagères des communes.
Ces pressions sont plus fortes en l’absence de règlements d’urbanisme destinés à préserver la qualité architecturale et paysagère des territoires.
Les pratiques individuelles diffuses des habitants mais aussi des aménageurs ou des promoteurs peuvent créer localement des dégradations, des déstructurations ou des pertes d’identité paysagère par transformation de cœurs d’îlots, de jardins, de haies, de façades d’habitation. On peut également évoquer l’impact de dépôts illégaux de déchets dans les espaces publics ou la nature.

Synthèse des pressions régionales exercées sur la biodiversité et les milieux naturels Biodiversité :
 Des pressions liées à la consommation foncière et à l’artificialisation des espaces verts ;
 Une contribution à l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (plantes d’aquarium par exemple ou tortues de Floride qui peuvent perturber ensuite les milieux) ;
 Des pressions indirectes variables selon les achats réalisés (impacts de la production des produits achetés sur les ressources naturelles sur leurs lieux de production).
En contre point, les ménages peuvent participer favorablement à la préservation de la biodiversité par exemple par l’aménagement et la gestion écologiques de leurs jardins.

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Ressources Les ménages sont à l’origine de prélèvements de
ressources,
par exemple :
 Les ressources agronomiques ; selon les choix alimentaires des consommateurs d’une part et l’origine et les méthodes de production des aliments d’autre part, les pressions sont très variables ;
 La biomasse bois : on estime que les 237 000 appareils de chauffage bois individuels en fonction en 2005 consommaient de 700 000 à
800 000 t de bois par an (la ressource régionale exploitable est évaluée entre 350 000 et 400 000 t de bois énergie par an) (SRCAE) ;
 Des énergies fossiles pour se déplacer et pour se chauffer (16 657 GWh de gaz en 2008, soit 52 % des consommations régionales de gaz par exemple).
Les pressions des ménages sur les ressources et l’environnement en général dépendent donc du lieu et des modes de production (plus ou moins durables), des circuits de transport et de distribution et de la façon de consommer (plus ou moins économe et durable).

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Synthèse des ondes générées en région L’activité des ménages génère des ondes :
 Ondes sonores : les bruits des voisinages, parfois perçus comme gênants ou agressifs (tondeuses, radio…), sont recensés à travers les plaintes déposées.
 Ondes électro-magnétiques produites par les appareils électriques et par les appareils de télécommunications (téléphone mobile, wifi, puces RFID, etc - voir tome 1 État des lieux).

Taux de valorisation matière ou organique des déchets collectés en 2011
Évolution de la quantité d’ordures ménagères et assimilés collectées par habitant entre 2009 et 2011
La tortue de Floride, une des espèces envahisantes de la région

Photo : Y. Lesec

Collecte des déchets municipaux en NPDC
Répartition des quantités de déchets ménagers assimilés (DMA) par destination dans le NPDC en 2011

Le recyclage et la valorisation organique continuent de progresser. La performance régionale dépasse 45% depuis 2009, soit un niveau situé au-delà de l’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement pour 2012 (au moins 35%) et atteignant déjà l’objectif de 45% fixé pour 2015.

La valorisation énergétique correspond à l’incinération avec valorisation sous forme de chaleur et/ou d’électricité.

Source ADEME

Evolution des tonnages collectés par le service public en Nord – Pas de Calais, entre 1999 et 2011

Source : ADEME, SINOE

Production et valorisation des déchets Plus de déchets produits en région mais une meilleure valorisation

La quantité de déchets ménagers et assimilés collectés par habitant est supérieure à la moyenne nationale : on estime en région que 625 kg de déchets sont collectés par an et par habitant, à comparer au 588 de moyenne nationale en 2009.
La tendance est toutefois à la baisse et le taux de valorisation est supérieur à la moyenne nationale.
Quantités de déchets collectés (kg/hab.)
plus de 650
entre 600 et 650
entre 550 et 600
moins de 550
Source : SOeS d’après Ademe, enquête 2009