Des enjeux forts de gestion économe, de préservation des nappes et de reconquête de la qualité des cours d’eau.
Eaux
Dernier ajout : 3 mai 2017.
Eso1Le territoire est principalement alimenté par deux nappes phréatiques souterraines : celle du calcaire carbonifère située au Nord-Est du territoire de Lille Métropole et celle de la craie dans la vallée de la Deûle (localement affleurante) et les vallées de la Scarpe et de la Sensée (en dehors du territoire).
La nappe de la craie fournit près de 70 % de l’approvisionnement. Elle est vulnérable à très vulnérable (vallée de la Deûle) et son état chimique est mauvais en raison d’une pollution par les nitrates, les pesticides et le sélénium [1] [2]. Son état quantitatif est en revanche satisfaisant.
Eso2La nappe du calcaire carbonifère présente un bon état chimique mais un état quantitatif sous surveillance (après une baisse de son niveau constatée jusqu’au milieu des années 2000, la tendance s’est inversée suite aux efforts consentis pour diminuer les prélèvements sur cette nappe).
Par ailleurs, des prélèvements dans les eaux superficielles (la Lys) permettent de compléter la réponse aux besoins en eau potable du territoire.
Les prélèvements dans la nappe sur le secteur lillois étaient de l’ordre de 82 millions de m3 en 2012 (15,4 % des prélèvements régionaux) [3] en diminution depuis 1993. Près de 28 % des surfaces sont reprises en tant que zones à enjeu eau potable, sur plus de 27 000 ha. La gestion économe des eaux apparaît également un enjeu important pour ce territoire qui n’est pas autosuffisant.
En outre, le secteur historique de Lille, qui est construit sur fondations en pieux de bois, peut être fragilisé par les fluctuations des niveaux de la nappe [4].
Esu1Les principaux cours d’eau de l’arrondissement que sont la Marque, la Deûle, la Lys, le canal de Roubaix et le réseau des becques demeurent fortement dégradés. Leur état écologique est jugé mauvais en 2012-2013 sur l’ensemble du territoire.
Esu4Plusieurs zones inondables sont recensées, notamment dans les vallées de la Marque et de la Lys, où se développent également des zones humides. Des inondations par remontée de nappes sont également fréquentes. De part sa forte imperméabilisation, le secteur est également sujet à de nombreuses inondations par ruissellement.
Esu3S’agissant de la préservation de ces zones humides, il est à noter qu’environ 5 703 ha sont identifiés en zone à dominante humide dans le SDAGE, soit près de 5,8 % du territoire.
[1] AEAP 2012
[2] DREAL
[3] AEAP
[4] Document d’association de l’État à l’élaboration du SCOT - mars 2010