La réalisation des infrastructures de transports artificialise les espaces naturels et agricoles et prélève des ressources du sous-sol. L’entretien de ces infrastructures est réalisé via des épandages de produits potentiellement polluants.
Le saviez-vous ?
– En 2011, les infrastructures de transport et de stationnement représentaient 26 % des surfaces artificialisées. Entre 1998 et 2009, les surfaces artificialisées pour les voies de communication ont progressé de l’ordre de 9 % (DREAL, 2013).
– Les infrastructures accumulent aussi des déchets ménagers jetés par les automobilistes.
Par exemple, la rocade Nord-Ouest de Lille génère à elle seule 8 m3 de déchets par mois.
"Zéro-Phyto"
Depuis plusieurs années, plusieurs acteurs parmi lesquels Voies Navigables de France (2003) et la Direction Interdépartementale des Routes Nord (2013) entretiennent leur domaine public en bannissant tout usage de produits phytosanitaires.