1. Une qualité qui s’améliore mais reste insatisfaisante
La qualité des eaux marines s’est améliorée au cours des dernières années mais des efforts restent à fournir.
En 2013, les résultats de la surveillance des masses d’eau côtières montrent qu’aucune d’entre-elles n’est en bon état, principalement à cause d’un développement excessif d’algues microscopiques ou « blooms » de phytoplancton (« mousse » en bord de mer). Ce déséquilibre de l’écosystème appelé phénomène d’eutrophisation, résulte d’un apport excessif en nutriments (azote et phosphore en particulier).
2. Des zones conchylicoles de qualité moyenne
Des analyses sur les organismes marins (moules) révèlent également la présence de contaminations en micro-polluants organiques (pesticides, HAP, solvants…), métaux lourds, notamment dans les ports. En 2011, la plupart des sites conchylicoles nécessite le traitement des coquillages avant commercialisation.
3. Des eaux de baignade de bonne qualité
À l’exception de quelques plages chroniquement dégradées, les eaux de baignade ont une qualité relativement stable et bonne.
4. Des milieux marins encore mal connus
La richesse écologique des eaux de la région leur a valu la désignation de 6 sites marins au titre du réseau Natura 2000, remarquables notamment pour le marsouin et le phoque veau-marin, mais également par la présence d’un haut-fond rocheux d’une diversité exceptionnelle au large de Boulogne-sur-Mer.
5. L’incidence du climat déjà visible
En Nord Pas-de-Calais, entre 1940 et 2000, le niveau de la mer s’est élevé de 8 cm à Dunkerque et de 22 cm à Boulogne sur Mer (en raison également de l’enfoncement concomitant de l’écorce terrestre).