Sols
Dernier ajout : 3 mai 2017.
S1Des enjeux majeurs liés à la consommation foncière, à la reconquête des friches
et aux risques de mouvements de sol L’occupation du sol dans le territoire du SCOT de l’Artois se caractérise par une part élevée d’espaces artificialisés (environ 25 % contre 16,68 % en région en 2009 [1] et des surfaces de milieux naturels, notamment boisés, très faibles. Le développement des espaces résidentiels et d’activités économiques (commerces, industries, services) a entraîné une consommation foncière nettement plus élevée que la moyenne régionale :
136 ha/an entre 1998 et 2009, soient 0,21 % de consommation annuelle du territoire pour une moyenne régionale à 0,14 %.
L’analyse des opérations de construction de logements montre une densité plus faible
que la moyenne régionale (19 logements par hectare artificialisé contre 23). L’analyse générale des opérations d’aménagement, qu’elles soient à vocation habitat ou à vocation économique, montre une densité en ménages et emplois également plus faible que la moyenne régionale (12,22 en ménages et emplois par hectare contre 15,23 - données 2011 et 2009 [2]).
Cet enjeu de gestion optimisée de l’occupation des sols apparaît nettement en comparant les prévisions du SCOT (60 ha/an), aux préconisations du SRCAE (33 ha/an).
S2Par ailleurs, de nombreuses friches et sites pollués ou potentiellement pollués sont présents dans l’Artois, en raison de son histoire industrielle. Ces sites couvrent près de 400 ha, soient 0,61 % du territoire (pour une moyenne régionale à 0,28 %).
La reconquête des friches, dans le but de leur redonner une nouvelle vocation (habitat, économie, ou autre) sans risque sanitaire, apparaît donc être une thématique importante.
L’enjeu de préservation et d’amélioration de la qualité des sols pour le territoire du
SCOT de l’Artois est fort également.
S3 Par ailleurs la présence de nombreux puits de mines et galeries minières engendre un enjeu sensible de maîtrise des risques liés aux mouvements de sols en lien avec l’aléa minier. De nombreuses catiches (liées à l’ancienne exploitation de la craie) ou cavités souterraines sont également recensées.
S4 Enfin, les collines de l’Artois (à l’ouest du territoire), sont particulièrement sensibles aux phénomènes érosifs.