Une façade littorale touchée par des enjeux de gestion optimisée de l’occupation des sols, et de prise en compte du mouvement de trait de côte
Le territoire du Boulonnais est moins artificialisé que la moyenne régionale (15 % de son territoire, contre 16,68 % pour la région [1]). Par ailleurs, le rythme d’artificialisation est également plus faible avec environ 55 hectares par an, soient 0,12 % par an contre 0,14 % par an en moyenne régionale.
La densité du parc de logements par hectare est supérieure à la moyenne régionale (25 logements par hectare contre 23 pour la région).
Mais, il existe une forte disparité entre la façade littorale, fortement urbanisée, où les densités sont élevées, et l’arrière pays. La périurbanisation est essentiellement marquée en périphérie immédiate de Boulogne-sur-Mer, qui doit pouvoir gagner en attractivité notamment pour les ménages. Les prévisions du SCOT sont de 26 hectares par an à comparer aux préconisations du SRCAE établies à 16.
En matière d’occupation des sols, le Boulonnais présente une spécificité importante :
une forte proportion de milieux naturels, qui représentent près de 11 000 ha, soient environ 24 % du territoire (contre une moyenne régionale de 10 % environ [2]). Ces milieux naturels représentent, en surface, près de 9 % des espaces naturels régionaux, alors que le Boulonnais ne représente que 3 % de la surface régionale totale.
Le recul du trait de côte constitue un enjeu environnemental fort sur le Boulonnais,
tout comme les mouvements de sables (cf. état des lieux).
L’érosion des sols touche également le territoire, principalement sur la cuesta (escarpement bordier avec une pente importante).