Une biodiversité favorisée par un nombre important de milieux naturels, mais entravée par une forte fragmentation des espaces.
Biodiversité
Dernier ajout : 13 octobre 2015.
Le Grand Douaisis accueille de nombreux réservoirs de biodiversité. Plus de 18,6 % du territoire (8 979 hectares ) sont occupés par des habitats naturels à enjeux majeurs ou forts. Par ailleurs, environ 25 % des surfaces régionales de terrils et autres milieux anthropiques font partie de ces habitats à enjeux. Principalement localisés dans les vallées de la Scarpe et de la Sensée et le long du canal de la Deûle, ces espaces à enjeux se composent majoritairement de zones humides (marais d’Aubigny, de Brunémont, d’Arleux, de Palluel, de Saudemont, du Vivier, de Rieulay, tourbière de Vred, etc.), de zones forestières (bois de Flines-lez-Râches, forêt domaniale de Marchiennes, etc.) et de terrils (terrils n°136, d’Auberchicourt, etc.).
Environ 9,9 % du territoire sont protégés au titre de l’ensemble des outils dédiés à la protection de la nature (protections nationales ou régionales réglementaires fortes, réseau Natura 2000 et maîtrise foncière). Les protections nationales ou régionales réglementaires fortes représentent 0,2 % du territoire, soient 95,9 hectares. Quatre réserves naturelles régionales (RNR) sont recensées dont les plus notables sont la « tourbière de Vred » et le « pré des Nonnettes ». Le réseau européen de sites Natura 2000 comporte trois sites et 4 208,9 hectares (soient 8,72 % du territoire) notamment :
- Les forêts de Raismes/Saint-Amand/Wallers et Marchiennes et la plaine alluviale de la Scarpe ;
- Le bois de Flines-lez-Râches et le système alluvial du courant des Vanneaux ;
- Les pelouses métallicoles de la plaine de la Scarpe.
Le territoire compte également trente ZNIEFF de type 1 et deux ZNIEFF de type 2.
Le Grand Douaisis présente ainsi un niveau d’enjeu élevé pour la préservation et la restauration des réservoirs de biodiversité, ainsi que les corridors écologiques qui les relient.
L’urbanisation et l’artificialisation des sols exercent des pressions importantes sur les milieux naturels du Bassin Minier, elles créent des ruptures écologiques et un morcellement des habitats naturels.