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Les pays de Lille

dimanche 3 juillet 2011

Pollution lumineuse

La pollution lumineuse, c’est la
trop forte luminosité du ciel nocturne produite par la dispersion
de la lumière artificielle dans les gaz de la basse atmosphère.
Elle est due à la mauvaise qualité de l’éclairage extérieur
(un éclairage en général trop important et mal adapté).
Le Nord - Pas-de-Calais, à l’instar des grandes régions
industrielles modernes, est sur-éclairé. La pollution lumineuse
induit des perturbations et des dégradations de l’environne-
ment humain et naturel. Face à un excès d’éclairage artificiel,
les populations humaines sont soumises à des phénomènes
d’éblouissement psychologique et physiologique, induisant des
dérèglements de nos horloges biologiques. Le spectacle des
nuits étoilées n’est plus accessible en Métropole lilloise : c’est
une perte de qualité de vie et de patrimoine pour les enfants
notamment. Les astronomes ne peuvent plus étudier les astres
et doivent se déplacer loin des villes. Sur le plan écologique, les
animaux nocturnes (Insectes, Chauves-souris, …) sont perturbés, voire détruits.

Cette entité est la plus difficile à délimiter car elle recouvre en fait plusieurs petites régions naturelles (Weppes, Vallée de la Deûle, Carembault, Mélantois, Ferrain) qui ont été absorbées ou transformées par leur toute proche et envahissante voisine.

Il s’agit d’une mosaïque au grain mixte : une trame d’éléments paysagers au grain grossier (essentiellement urbains) est venue en grande partie recouvrir une trame à grain fin.

La matrice est encore dominée par les grandes cultures ouvertes, même si sa superficie tend à s’amenuiser au profit des espaces urbanisés, industrialisés et des grands axes de communication. La métropole Lille-Roubaix-Tourcoing forme la plus grosse tache (hétérogène à échelle plus fine mais assez homogène à l’échelle de travail) de la région Nord - Pas-de-Calais.

Elle est visible depuis les images satellitaires, notamment les prises de vue nocturnes ou son effet de pollution lumineuse est intense. échelle plus fine, elle devient la matrice.

La vallée de la Deûle et le Ferrain sont maculés d’une constellation de petites cellules prairiales ou maraîchères. Tandis que les Weppes et le Mélantois comportent des taches plus grandes, hétérogènes et moins nombreuses. Les nombreuses taches urbaines originelles de l’agglomération lilloise ont fusionné pour ne plus former qu’une nébuleuse dense, dont la structure n’apparaît clairement qu’à une échelle plus fine. L’urbanisation linéaire se poursuit à présent au-delà des limites de la métropole stricto sensu et on peut observer des tentacules se former vers le Nord (Mouvaux, Roncq, Halluin), le Nord-Ouest (Marcq, Quesnoy), l’Ouest (Lemme, Armentières), le Sud-Ouest (Haubourdin, Santés, Wavrin, Sainghin), le Sud (le long de l’A1) et le Sud-Est (Lézennes, Cysoing) au fur et à mesure que les migrations pendulaires prennent source plus loin du noyau urbain.

Les autres taches sont rares et isolées (boisements, points d’eau, etc.). La métropole lilloise est notoirement sous-équipée en espaces verts urbains et périurbains.

Les corridors biologiques sont, bien évidemment, dans
une telle trame, très réduits et très fragmentés. En dehors
de la kyrielle de taches semi-naturelles périurbaines qui
forme une structure de gué jouant un rôle non négligea-
ble dans une trame aussi dense, on peut distinguer trois
réseaux de connexions biologiques dans la métropole lil-
loise :
 le premier est lié au talus bordier de la Plaine de la Lys
qui se prolonge vers le Ferrain. Il constitue un axe Sud-
Ouest/Nord-Est, essentiellement terrestre à structure
en gué dense ;
 le second s’appuie sur la vallée de la Deûle. Il est mul-
tifonctionnel (aquatique et terrestre), très affaibli il fait
l’objet d’une restauration dans le cadre du parc de la
Deûle ;
 enfin, le troisième est axé sur la vallée de la Marque,c’est actuellement le plus continu et le plus marqué malgré des atteintes fortes de sa structure.
Ces corridors butent tous sur le noyau urbain très dense
et peinent à former des boucles.

C’est un paysage très homogène dont l’hétérogénéité a été artificiellement hypertrophiée par la présence de l’agglomération urbaine.

La fragmentation des milieux est évidemment la plus forte de la région Nord - Pas-de-Calais puisque l’on conjugue les effets du morcellement lié à l’urbanisation (notamment linéaire) et la convergence de tous les types d’infrastructures de communication (LGV, A1, A22, A25, A27, future A24, voies ferrées, lignes HT, canaux, etc.).

Les habitats naturels sont, de fait, limités à quelques micro-zones humides isolées dans les vallées de la Deûle et de la Marque.

DREAL Nord - Pas-de-Calais 44, rue de Tournai - BP 259 - 59019 LILLE Cedex | Tel : 03 20 13 48 48 | Fax : 03 20 13 48 78

Approche générale et culturelle

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