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Boulonnais

dimanche 3 juillet 2011

Il s’agit d’une mosaïque au grain essentiellement grossier
à l’échelle de travail (1/250 000).
La matrice est devenue complexe. Aux XIXème et XXème
siècles, très homogène à grande échelle car constituée
d’une trame prairiale bocagère uniforme, elle a été mitée
par les cultures, l’urbanisation et les voies de communication.

Actuellement la matrice est composée à peu près à part
égale de cultures ouvertes et de zones bocagères.
Les taches sont peu nombreuses mais de grande taille.
Les plus grandes sont constituées par la trame forestière
particulièrement importante. On observe un grand contraste sur la bordure littorale entre le Nord et le Sud. La
partie Nord est encore dominée par des éléments éco-paysagers naturels originels tels que falaises, marais arrière-littoraux et landes ; la portion Sud du littoral boulonnais a, quant à elle, été très fortement transformée par l’extension des taches d’urbanisation. Ce sont principalement des taches artificielles correspondant à l’industrialisation balnéaire et à l’urbanisation du complexe industrialo-portuaire de Boulogne-sur-mer / Le Portel.

Les autres grandes taches sont situées dans le bassin carrier de Ferques-Marquise et sont constituées des carrières et des cônes de défection des matériaux d’extraction.

Les corridors biologiques sont omniprésents et très apparents à l’échelle globale.

On peut distinguer d’emblée deux réseaux de connexions biologiques dans le Boulonnais :
 le premier est lié au littoral ou les milieux littoraux dans leur ensemble participent à la connectivité à grande échelle de la façade maritime européenne ;
 le second est centré sur les différents milieux terrestres qui existent dans la cuvette.
Ce dernier peut être scindé en trois unités principales distinctes selon une typologie simplifiée :
 le principal réseau de corridors biologiques est centré sur le chevelu hydrographique et ses berges végétalisées (ripisylves, prés humides, …) ;
 les corridors forestiers sont relayés par les bois isolés et le réseau de haies bocagères ;
 enfin, les corridors en milieu sec et ouvert sont limités aux coteaux calcaires ou il sont menacés par l’avancée des fruticées et des boisements.

C’est un paysage très hétérogène à échelle fine et homogène à grande échelle.

La fragmentation des habitats est en cours (At 6, RN 42…) même si la connectivité des paysages reste l’une des meilleures de la région au sein du PNR Caps et Marais d’Opale.

Les habitats naturels sont bien représentés dans les cordons dunaires, les marais arrière-littoraux et sur les falaises.

DREAL Nord - Pas-de-Calais 44, rue de Tournai - BP 259 - 59019 LILLE Cedex | Tel : 03 20 13 48 48 | Fax : 03 20 13 48 78

Approche générale et culturelle

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