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Audomarois

dimanche 3 juillet 2011

Il s’agit d’une mosaïque au grain essentiellement grossier
à l’échelle de travail (1/250 000).

La matrice agricole particulière a été mitée par les cultures, l’urbanisation et les voies de communication.

Actuellement la matrice est composée à peu près à part égale de cultures ouvertes et de zones prairiales.

Les taches sont nombreuses et de taille très variable. On peut distinguer une double trame de taches : des taches de grande taille (boisements, urbanisation, marais) relativement peu nombreuses occupent des surfaces importantes ; elles sont juxtaposées à un réseau très dense de toutes petites taches (le plus souvent agricoles et prairiales). Les plus grandes sont constituées par la trame forestière particulièrement importante, notamment en valeur relative par rapport à la surface disponible. Les taches d’urbanisation / industrialisation constituent le second poste le plus présent à l’échelle de travail. Enfin, les zones de marais, à vocation maraîchère ou naturelle, constituent le troisième élément éco-paysager dominant. C’est l’eau qui organise la structuration assez ordonnée des taches le long des cours d’eau et des canaux.

Les corridors biologiques sont doubles et peu apparents à l’échelle globale de l’éco-complexe audomarois. Le premier réseau s’appuie, classiquement, sur le réseau hydrographique et les zones de marais. C’est un réseau dense, multiforme et sans structure simple apparente.Il fonctionne principalement à l’échelle locale, sauf pour l’avifaune.

Le second réseau de corridors est terrestre et principalement à vocation boisée. Il présente une structure en gué. Il fonctionne également principalement à l’échelle locale. La connectivité de la cuvette audomaroise souffre actuellement de deux zones d’étranglement ou l’urbanisation limite la connectivité à grande échelle : par le Nord, par le goulet de la Montagne de Watten et au Sud c’est l’agglomération de St Omer-Arques qui bouche l’entrée vers la haute vallée de l’Aa.

La fragmentation des habitats est essentiellement liée à l’urbanisation et aux emprises industrinelles. Compte tenu de sa configuration particulière, la cuvette audomaroise a échappé aux grands aménagements linéaires jusqu’à présent (elle est toutefois cernée par l’A26 et la LGV). La voie ferrée ancienne est plutôt un atout potentiel dans cette trame éco-paysagère.

C’est un paysage très hétérogène à échelle fine comme à grande échelle. Les habitats naturels sont assez bien représentés essentiellement sous forme de vastes marais encore très riches sur le plan biologique.

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