De l’évolution des rivages…à la création des reliefs
L’alignement des monts
de Flandres constitue
assurément le relief de
référence du Bas Pays
du Nord – Pas-de-Calais.
L’alignement d’Ouest en
Est du Mont Cassel, du
Mont des Récollets, du
Mont des Cats, du Mont
de Boeschèpe, du Mont
Kokereel, du Mont Noir
et leur prolongement en
Belgique par le Mont Rouge
(Rodeberg) et le Mont
Kemel constitue un point
d’accroche obligatoire pour
le regard et possède une
attractivité naturelle très
forte sur les populations
humaines.
Pays de culture s’il en est (plus de 77 % de la surface),
le Houtland porte désormais mal son nom de « pays au
bois ». Les forêts et les prairies ont disparu pour laisser
la place aux cultures liées à l’industrie agroalimentaire :
blé, betterave à sucre, lin, houblon, endives et bien sûr
pommes de terre.
Le maraîchage et les serres sont aussi présents sur la zone,
mais dans une moindre mesure (1,02 % du territoire).
Les prairies permanentes ne représentent plus que 11,5
% de l’espace total. Si l’élevage bovin existe, notamment
dans le secteur des Monts, il est fort modeste par rapport
aux exploitations porcines et surtout volaillères, beaucoup
moins gourmandes en espace. La diminution des prairies
permanentes au bénéfice des cultures ouvertes a entrainé
des répercussions importantes sur l’érosion des sols.
Hormis quelques villes moyennes (Hazebrouck, Bailleul,
Steenwoorde, Wormhout et Cassel), les zones d’habitat
sont essentiellement rurales. L’urbanisation, de type
flamand, est composée de nombreuses fermes dispersées
sur l’ensemble du territoire, qu’entourent deux ou trois
parcelles en herbe, entourées de haies.
On trouve également des hameaux de taille modeste, le
plus souvent situés à la croisée de deux chemins.
Les quelques zones à vocation industrielle se cantonnent
à la périphérie des grandes villes (moins de 1 % de la
surface totale).
Bien que peu visible sur l’occupation des sols (0,18 % du
territoire), l’eau est principalement un élément de surface
en raison de la nature argileuse du sous-sol, qui limite
les infiltrations. En l’absence de pente, l’eau stagne en
formant des nappes peu profondes et très localisées. D’ou
cette imbrication dans la zone des artères de drainage
(watergangs, becques…) qui donnent un caractère si
particulier au Bas Pays.