La géographie régionale, largement relayée par les observateurs, invite à distinguer 2 grandes familles de paysages :
– paysages du Haut Pays,
– paysages du Bas Pays.
Le travail de compilation des approches thématiques nous
a donc conduit à faire apparaître deux autres familles de
paysages. Toutes deux ont l’interface pour fondement. En
effet, les paysages littoraux sont situés à l’interface entre la
terre et la mer. Quant aux paysages que nous proposons de
nommer « paysages d’interface », ils ont une position charnière entre haut et bas pays.
Nous proposons donc 4 grandes familles de paysages :
– paysages du Haut Pays,
– paysages du Bas Pays,
– paysages littoraux,
– paysages d’interface.
La distinction entre Haut et Bas Pays, qui s’ancre dans le vécu agricole, fonde sans doute en grande partie les identités régionales. Il est des paysages de plaines et des paysages de collines ! Mais entre les hautes vallées de la Lys ou de l’Aa et leurs plaines respectives, comment décrire les paysages ?
La famille intermédiaire des paysages d’interface permet l’émergence de paysages de transition. Il s’agit de donner à ces paysages plus complexes, plus confus, une place à part entière. Le Bassin minier est intégré dans ces paysages d’interface. La qualification lui convient bien dans la mesure ou la nappe urbaine très particulière du bassin est sans cesse au contact du tissu rural plus ancien.
Les paysages littoraux, fortement connectés à leurs arrières-pays et morcelés administrativement, présentent des spécificités paysagères qu’il importe de révéler.