Contrairement à la partie Nord-Ouest de l’Artois, le Ternois
présente des collines dépouillées, ou les surfaces boisées
sont moins nombreuses et plus morcelées (6 % du total de
la zone).
Les prairies permanentes sont regroupées autour des
villages et si leur part reste conséquente, elle n’atteint pas
le niveau du Haut-Artois ou du Boulonnais.
Les espaces cultivés sont omniprésents sur les plateaux
(près de 72 % de la surface).
En ce sens, le Ternois est une zone de transition entre
les plateaux artésiens auxquels il emprunte son mode
d’occupation agricole (exploitation plutôt de grande taille,
basée sur les céréales et le maïs) et le Haut Pays d’Artois,
qui comme lui pratique un élevage bovin important.
Les espaces artificialisés quant à eux restent modestes et
sont cantonnés essentiellement dans les fonds de vallée
(13%).
Enfin l’eau, inexistante sur le plateau du fait de sa structure
crayeuse, se retrouve dans les deux principales vallées de
la Ternoise et de la Canche, là ou se concentre également
l’essentiel des zones boisées. Leur surface reste
néanmoins peu importante dans la zone.