ECAM2023

vignette vidéo
Choisir la langue / Choose language
EnglishPNG - 1.2 kio DeutschPNG - 207 octets EspañolPNG - 2.5 kio eesti keelPNG - 224 octets ItalianoPNG - 239 octets lietuviųPNG - 340 octets NederlandsPNG - 218 octets PolskiPNG - 195 octets PortuguêsPNG - 3.3 kio češtinaPNG - 774 octets RomânăPNG - 239 octets

Présentation de l’enquête en vidéo (3 minutes)

Vidéo de présentation de l'enquête de circulation sur l'aire métropolitaine lilloise (durée : 3 minutes)

Pourquoi enquêter sur les déplacements ?

Dans les Hauts-de-France, autour de la métropole lilloise, l’État organise une grande enquête de déplacements destinée à connaître les usages et les besoins en matière de mobilité. Cette initiative, déployée en partenariat avec les collectivités territoriales, répond à un engagement de l’État pour favoriser des déplacements plus respectueux de l’environnement.

JPEG - 13 kio

Du fait de son périmètre de réalisation, ses objectifs et les bénéfices attendus, l’enquête de circulation sur l’aire métropolitaine lilloise est particulièrement ambitieuse. Elle est autant utile pour guider les politiques publiques, qu’elle est nécessaire pour actualiser les données existantes.

En effet, la précédente enquête a été réalisée en 2007 et les données recueillies exigent aujourd’hui une actualisation (cliquer ici pour voir les résultats de l’enquête de 2007). Cette mise à jour est indispensable car, depuis 15 ans, les façons de vivre et de se déplacer ont fortement évolué. Le développement du télétravail, la très forte croissance du e-commerce, l’évolution des bassins de vie et d’emploi ou encore les changements dans le parc des véhicules ainsi que l’essor des considérations environnementales ont bousculé nos habitudes de mobilité.

JPEG - 17.6 kio

L’enquête de déplacement photographiera ces évolutions des mobilités et permettra de savoir qui se déplace, où, quand, comment et pourquoi. Les données seront recueillies de façon totalement anonyme et conformément à une méthodologie fiable et rigoureuse. La précision des informations qui seront collectées donnera une vision fine de la mobilité routière entrant et sortant du territoire et viendra alimenter de manière optimale le modèle routier régional mis à jour et exploité par la DREAL.

JPEG - 37.2 kio

Au-delà de la meilleure compréhension de la mobilité dans les Hauts-de-France qui sera acquise, l’enquête vise deux objectifs : rendre un meilleur service aux usagers en facilitant leurs déplacements et limiter la pollution et les émissions de gaz à effet de serre par le développement des modes de mobilité décarbonés. Les bénéfices pour l’ensemble du territoire seront donc multiples.

Adapter les politiques publiques pour des déplacements plus respectueux de l’environnement

L’enquête de circulation est une source précieuse d’informations, pour l’ensemble des acteurs des Hauts-de-France. Le croisement et l’analyse des données recueillies permettront aux pouvoirs publics d’acquérir une meilleure compréhension du territoire et de ses besoins. Cette phase de recueil est un préalable nécessaire à l’élaboration des politiques publiques.

En effet, l’ensemble des acteurs publics (État, SNCF, collectivités, autorités organisatrices de la mobilité…) pourront s’appuyer sur les données issues de l’enquête pour adapter les politiques d’investissement pour l’aménagement du territoire, des routes, pour le développement des transports collectifs, de l’intermodalité et des services de mobilité. Comprendre finement les pratiques et les besoins des citoyens augmente l’efficience de l’action publique, par des investissements ciblés, adaptés aux enjeux du monde d’aujourd’hui.

L’un de ces enjeux, la transition vers des modes de déplacement décarbonés, revêt une importance cruciale. C’est pour cette raison que l’enquête comporte un volet environnemental et récolte des données relatives aux émissions de gaz à effet de serre des déplacements routiers.

JPEG - 11.7 kio

Les données recueillies, qui portent sur les flux d’échange et de transit au sein de l’aire métropolitaine lilloise, sont très complémentaires aux enquêtes de mobilité certifiées Cerema (anciennement enquêtes ménages déplacements), portées par les collectivités pour connaître les déplacements essentiellement internes au territoire, dont plusieurs sont programmées à l’horizon 2024-2025 (MEL, territoire d’Artois Mobilités, Saint-Omer, Amiens, Arras).

JPEG - 18.5 kio

Associées aux autres études de mobilités, les informations collectées seront utilisées pour rapidement orienter les politiques publiques d’aménagement et faciliter le recours à des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement, aménager des axes plus performants, anticiper les déplacements de demain, réguler le trafic et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.

JPEG - 40.9 kio

Comment les données sont-elles recueillies ?

L’enquête de circulation est inopinée de manière à retranscrire le plus fidèlement possible les habitudes de déplacements en journée. Elle consiste à interviewer des automobilistes et des chauffeurs de poids lourds, sur un point de leur trajet, sur la base d’un questionnaire d’enquête. Les questions posées portent sur les origines et destinations des déplacements, le nombre de personnes transportées, le motif de déplacement, le type de véhicule utilisé et son ancienneté, la présence d’un chargement, ou encore l’énergie utilisée.

JPEG - 12.3 kio

Le travail de collecte des données est effectué par des équipes d’enquêteurs qui se postent sur différents points de circulation stratégiques pour l’aire métropolitaine. Chaque poste d’enquête n’est interrogé qu’une fois, au cours d’une journée complète. L’enquête débute dans l’agglomération de Béthune puis s’étendra à celles de Lille et de Lens. Pour éviter les reports de circulation risquant de fausser les résultats de l’enquête, la localisation précise de ces postes n’est pas communiquée préalablement.

La sécurisation des équipes d’enquêteurs ainsi que des usagers de la route est la priorité de l’enquête de circulation. Pour cette raison, le dispositif mis en place pour arrêter les véhicules et les réinsérer dans le trafic est étudié pour limiter les risques. Lorsque le niveau de trafic et la configuration de la route le permettent, l’arrêt des véhicules s’effectue sur la route avec des feux de chantiers. Les équipes de police et de gendarmerie pourront aussi être amenées à participer à l’opération pour certains points d’enquête qui relèvent de leur zone d’intervention.

L’enquête de circulation s’étalera sur plusieurs mois et concernera une centaine de postes d’enquête. Pendant ce laps de temps, environ 120 000 usagers de la route, professionnels ou particuliers, seront rencontrés et interrogés. Afin d’éviter une gène trop importante sur le trafic et ne pas nuire aux déplacements quotidiens des habitants des Hauts-de-France, le questionnaire d’enquête durera moins d’une minute. L’ensemble du dispositif est construit conjointement avec les gestionnaires routiers pour ne pas entraver la circulation sur les postes d’enquête.

JPEG - 14.9 kio

Sur chacun des points d’arrêt, les équipes d’enquêteurs extrairont de la circulation entre 5% et 30% des usagers de la route. Malgré l’organisation mise au point et la durée très courte du questionnaire, des ralentissements localisés et ponctuels pourraient survenir. Les organisateurs de l’enquête et leurs partenaires remercient par avance les usagers de leur patience et de leur coopération à cette étude, en vue d’améliorer durablement des déplacements de tous.

Phasage et exploitation de l’enquête

Ce type d’enquête se réalise sur le terrain usuellement sur 2 périodes dans l’année, de mars à juin, puis de septembre à octobre, pendant un jour ouvré, après obtention des autorisations des gestionnaires et des arrêtés de circulation. Les jours fériés, congés scolaires, événements particuliers ou conditions météorologiques défavorables sont proscrits car susceptibles d’influer sur les déplacements habituels des usagers.

La première phase autour de Béthune aura lieu au premier semestre 2023. La suite de l’enquête autour de Lens et Lille se poursuivra en 2024 et 2025 en cohérence avec l’avancement des autres enquêtes mobilités du territoire.

En matière d’aménagement et de politiques des mobilités, l’exploitation des résultats sera utile au territoire pour les 10 à 15 prochaines années.

JPEG - 13.1 kio

Partenaires

PNG - 154.3 kio

FAQ

Ce sont des outils complémentaires. Les autres technologies à disposition, même si elles ont des intérêts et montent en puissance, ne suffisent pas encore pour collecter l’ensemble du niveau d’information que fournit une enquête routière par interview, en particulier sur les lieux d’origine, de destination, les motifs du déplacement en cours, taux d’occupation des véhicules (covoiturage), informations sur les marchandises transportées.
Les enquêtes par interviews restent encore aujourd’hui un outil à part entière comme les nouvelles technologies dans la connaissance des flux, utilisées dans les autres régions, et dans le reste du monde même si les approches peuvent varier un peu.

Les retours d’expériences passées montrent que le taux de réponse à un questionnaire internet en auto-administré n’est pas maîtrisable, généralement faible et donc insuffisant pour une telle enquête de mobilité.
De plus cela contraindrait l’usager enquêté à avoir la mémoire de leurs déplacements voire des axes routiers empruntés (en particulier ceux ciblés par l’enquête). Aucune aide extérieure ne peut lui être apportée en cas d’incompréhension de certaines questions.
Encore, ce type d’enquête n’est pas adapté au recueil des données sur les déplacements de poids-lourds ou d’usagers de la route étrangers.
L’échantillonnage obtenu par une enquête sur internet n’est pas représentatif des réels déplacements et les conclusions qui pourraient en ressortir seraient peu fiables et aléatoires.

Les données Floating Car Data (GPS…) sont certes une source d’information riche mais qui ne répond pas aux besoins : motifs de déplacement inconnus, pas d’identification fiable des origines et destinations (le GPS est-il mis en fonctionnement au début du trajet ? Perte de signal momentanée), représentativités temporelle (dans la journée) et géographique (axe, déplacements courte ou longue distance…) variable en fonction du taux d’équipements des véhicules composant le trafic.
Comme les FCD, les données Floating Mobile Data (téléphonie mobile…) ne permettent pas d’identifier les motifs de déplacements. De plus le mode de transport est inconnu. Par exemple, comment différencier un déplacement en voiture, utilitaire, poids-lourds ou transport en commun ?. Si plusieurs téléphones sont connectés dans un même véhicule, cela fait autant de traces et donc une sur-représentativité du déplacement ; en effet nous nous intéressons aux déplacements du point de vue du conducteur du véhicule.
Si une voie ferrée longe une route, la précision des données obtenues ne permet pas toujours d’identifier les positions exactes et de savoir si les traces sont celles d’un train ou d’un véhicule.

Tout ceci fait que les données GPS sont aujourd’hui utilisées comme compléments d’autres outils comme les enquêtes, ou alors pour un usage très spécifique comme l’observation des vitesses au cours d’une journée.

Ces dispositifs permettent de relever les volumes de trafics et/ou les vitesses de véhicules en un point donné du réseau routier, ce qui est utile mais insuffisant.

Les systèmes automatiques de Relevé des Plaques d’Immatriculation des véhicules (RPM) placés en ceinture d’un territoire, apportent de la connaissance sur les flux d’échange et de transit dans un territoire. Cependant cette connaissance se limite aux portes d’accès de ce territoire. Les origines et destinations précises des déplacements ne sont pas connues comme dans une enquête par interview, et là encore, les motifs de déplacements sont inconnus.

Un communiqué de presse a été publié avant le démarrage des enquêtes, donnant les zones et la période d’enquête.
L’objectif est d’avoir une photographie des déplacements habituellement réalisés sur les axes routiers enquêtés. La non publicité à l’avance sur les dates et lieux d’enquête a pour but de limiter les changements de comportement induits par la réalisation d’un poste d’enquête qui fausserait complètement les résultats et leurs interprétations futures. Au final, une communication précise desservirait le territoire.

Nous utilisons tous des infrastructures publiques pour nos déplacements du quotidien. Celles-ci doivent répondre à un besoin, être réfléchies, construites dans les règles de l’art et entretenues. Pour être performants, les aménagements en matière de mobilités (route, train, bus, tram, voie réservée etc.) nécessitent d’avoir une connaissance fine des déplacements des particuliers et professionnels, des habitudes et des motifs, c’est pourquoi le code de la voirie routière prévoit la réalisation de ce type d’enquête. L’objectif est d’obtenir une photographie des déplacements, avec un recueil d’informations aux points stratégiques dont les axes à forts trafics, et en particulier aux heures de pointe pour connaître les moments les plus critiques. L’enquête a été autorisée par arrêté préfectoral.

Une telle enquête ne se fait malheureusement pas sans quelques désagréments, nous en sommes conscients et désolés. Nous faisons en sorte de réduire au maximum la gêne, mais comme lors de travaux d’entretien d’une route, pour les axes à fort trafic, l’enquête peut créer un ralentissement plus important qu’à l’ordinaire.

Cependant ces enquêtes restent exceptionnelles (périodicité 10-15 ans sur un même territoire) et toujours utiles aujourd’hui par l’apport d’éléments de connaissances des flux que les nouvelles technologies ne permettent pas encore de capitaliser.
Cette connaissance est fondamentale pour alimenter les politiques de transports durables (ex : réalisation de nouvelles infrastructures bien dimensionnées ou adaptation d’infrastructures (ex : voie réservée covoiturage ou TC), diminution des émissions de polluants ou de gaz à effet de serre, réduction de la circulation dans une traversée d’agglomération…).

En contribuant à cette enquête, vous aidez les acteurs publics à vous aider demain dans vos déplacements quotidiens. Les désagréments de la journée d’enquête sont à comparer aux bénéfices que le territoire pourra tirer de l’enquête.

Partager la page