Outils mis en oeuvre

Évaluation et surveillance

Dernier ajout : 30 juin 2016.

Qualité de l’air

Depuis 1978, Atmo’Picardie assure la surveillance de la qualité de l’air et la communication et la sensibilisation.

Le réseau de mesure fixe et ponctuel évolue : de 34 sites en 1999, il compte 24 stations en 2008, puis 18 stations et 1 nouveau site en 2011. Le réseau est complété par des mesures ponctuelles avec des préleveurs dans des zones non couvertes par des stations fixes (véhicule laboratoire).

Le réseau de stations de mesures fixes en Picardie permet un suivi des concentrations des principaux polluants atmosphériques réglementés (dioxyde de soufre et d’azote, particules, ozone, benzène, métaux toxiques, monoxyde de carbone, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), poussières et particules fines). D’autres polluants non soumis à réglementation française ou européenne sont néanmoins surveillés en Picardie : hydrogène sulfureux, des pollens, des lichens, odeurs (réseau de nez sur la métropole amiénoise), air intérieur ambiant (formaldéhyde, polluants organiques persistants, ammoniac), pesticides.

Émissions polluantes dans l’air

Les établissements industriels constituent des sources importantes émissions dans l’air du benzène, du chlorure de vinyle monomère, du cadmium, des dioxines, du plomb et du mercure et sont concernée par la directive IPPC-IED (cf. chapitre "risques naturels et technologiques"). En Picardie, 22 sites sont concernés en 2009.

Pour une connaissance plus fine des émissions et une meilleure prise en compte des spécificités locales, un inventaire interrégional d’émissions est modélisé dans le projet de modélisation de la qualité de l’air ESMERALDA (études multi-régionales de l’atmosphère) depuis 2004, pour la prévision des pics de pollution en NO2, O3 et PM10.

Qualité de l’air intérieur et des sources de polluants

Depuis 2001, l’activité d’Atmo’Picardie s’oriente progressivement vers l’air intérieur. L’observatoire de la qualité de l’air intérieur en Picardie est créé en 2011. Plusieurs études nationales et d’Atmo’Picardie visent à mieux caractériser l’exposition individuelle (axe fort du PRSE 2) et à identifier les sources de polluants intérieur. Sont mis en œuvre à partir de 2010, les conseillers médicaux en environnement intérieur (CMEI) apportant leur aide aux services de santé.

Communication, sensibilisation, alerte

La communication sur la qualité de l’air est développée par de multiples supports selon le public visé :

  • l’ensemble de la population : site internet, panneaux d’information (Amiens), information vers le milieu médical (Amiens et Saint-Quentin), brochures,
  • scolaires depuis de nombreuses années d’outils pédagogiques (exposition, mallette, jeu, album, théâtre, animations),
  • indice de qualité de l’air (prévision quotidienne).

Les trois départements sont dotés depuis 2002 d’arrêtés préfectoraux prévoyant la mise en place de mesures d’urgence en cas de dépassements des seuils d’alerte.

Carte du réseau de mesure de la qualité de l’air en 2011

Source : Atmo’Picardie 2011