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Accueil > La diren > Service de Prévision des Crues > Crues et Inondations dans le bassin Artois-Picardie

Le bassin versant de la Somme
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Situé au nord du bassin parisien, en limite du bassin Artois Picardie et se répartissant sur une surface d’environ 6550 km2, le bassin versant de la Somme est adjacent à celui de l’Authie au Nord, de la Bresle au sud, au bassin de l’Escaut, de la Scarpe et de la Sensée au Nord-Est et à celui de la Seine avec notamment l’Oise au sud-est. Il se répartit sur quatre départements, dont l’Oise et le Pas de Calais, mais essentiellement dans l’Aisne et la Somme. Il présente un relief très modéré, puisque l’altitude moyenne des plaines et plateaux n’excède globalement pas 200 m NGF.

La Somme prend sa source à Fonsommes, dans le département de l’Aisne. Elle traverse les villes de Péronne, Amiens et Abbeville avant de se jeter dans la Manche au niveau de Saint Valéry sur Somme, parcourant un trajet d’environ 163 km. Les cinq principaux affluents sont, d’amont en aval, l’Ancre et l’Hallue rive droite en amont d’Amiens, l’Avre rive gauche au niveau de l’entrée de la ville, la Selle, également rive gauche et en aval d’Amiens, puis la Nièvre, entre Amiens et Abbeville. La présence des nombreux méandres s’explique par une faible pente hydraulique, de l’ordre de 0,33 ‰.

Au sommaire  :

1. Fonctionnement Hydrologique
2. Historique des crues et dommages
3. Enjeux liés aux inondations
4. Ouvrages hydrauliques susceptibles d’avoir un impact sur les crues

 


1. Fonctionnement Hydrologique


Essentiellement rural, ce bassin versant est occupé de façon relativement homogène par les terres arables, prairies et bois, ce qui facilite à priori les infiltrations d’eau dans le sol. La Somme se découpe globalement en cinq grandes parties :

-  La Somme en amont de Péronne : Il s’agit d’une zone de chenaux et divers étangs se succédant.

-  La haute vallée de la Somme, de Péronne à Bray : Le cours d’eau se présente sous la forme d’une succession d’étangs, gérés par de nombreux ouvrages de régulation des niveaux. Le volume de stockage en eau est ici de quelques millions de m3. Cette partie ainsi que celle située en amont de Péronne n’est pas incluse dans le périmètre d’intervention du SPC.

-  La moyenne vallée de la Somme, de Bray à Amiens, et la basse vallée jusqu’à Abbeville : Ces portions voient le passage d’un lit naturel à une rivière canalisée. En effet, le lit naturel a été par endroits endigué à partir du canal de Froissy pour permettre la navigation. De nombreux bras de décharge révèlent la vieille Somme naturelle, et le cours est ponctué d’écluses. Un contre-fossé parallèle au cours d’eau draine les terrains adjacents lorsque la Somme est en surplomb par rapport au lit naturel. Le lit majeur est essentiellement constitué d’étangs dans la moyenne vallée, et de prairies inondables en basse vallée, séparées de la Somme par un chemin de halage. A l’entrée de la commune d’Amiens, existe un réseau de petits jardins bordés de canaux et de plans d’eau en continuité totale avec la Somme, constituant les hortillonnages.

-  La Somme maritime, jusqu’à l’embouchure de Saint Valéry, est un canal en surplomb de 15 kilomètres environ reliant Abbeville à la mer. Le débit à la mer est géré par les écluses de Saint Valéry Sur Somme.


-  Aspects climatiques : Le bassin versant de la Somme est soumis à un climat d’influence océanique. Sur la période de 1973 à 2001, la moyenne annuelle des précipitations est d’un peu moins de 800 mm. On observe une succession de périodes sèches et humides pluriannuelles qui se traduit sur les débits. Il arrive également que la Somme connaisse des gros orages.

-  Contexte géologique : Le sous-sol de la vallée de la Somme est constitué de craies perméables (caractérisées par une porosité de l’ordre de 5 à 10% qui permet de stocker une grande quantité d’eau) du Turonien supérieur et du Sénonien. La craie contient une nappe souterraine à surface libre drainée par la Somme. Ce substratum constituant l’aquifère principal est recouvert par des alluvions du quaternaire.

Le corps principal de l’aquifère, la nappe de la craie, est d’une épaisseur moyenne d’environ 50 mètres. Cependant, le mur effectif du réservoir (limite basse de l’aquifère) est plutôt défini par la zone où les fissures et les joints de stratification de la roche crayeuse se ferment en profondeur, ce qui entraîne une diminution de la perméabilité. On peut donc plus exactement approcher la profondeur de la craie fissurée perméable, représentant le réservoir d’eau, à environ 25 mètres.

-  Fonctionnement hydrologique et hydrogéologique global : La caractéristique principale du fonctionnement hydrologique de la Somme est le rôle prépondérant joué par la nappe. Les précipitations efficaces atteignent directement la craie par infiltration à travers les fissures, en fonction de l’état hydrique antérieur du sol. En période d’étiages comme en période de hautes eaux, la nappe phréatique est drainée par la Somme et ses affluents, en les alimentant en permanence. L’alimentation en basses eaux de la rivière par drainage de la nappe est d’autant plus grand que le niveau de la rivière est bas, notamment en période de sécheresse. De plus, le milieu marin constitue un exutoire important pour la nappe, qui se déverse de manière souterraine dans la Manche. On observe habituellement les maxima de débit en mars et avril. De mai à octobre, on a une période de vidange de la nappe à l’issue de laquelle on observe les minima de débit. Cependant, ce fonctionnement saisonnier est lui-même modulé par un fonctionnement pluriannuel. Enfin, il faut souligner le rôle de la marée sur l’écoulement à l’aval du bassin versant de la Somme. Celle-ci est perceptible notamment à Abbeville.

 


2. Historique des crues et dommages


Il est fait référence aux crues de la Somme dans l’ouvrage de Maurice CHAMPION « Les inondations en France du VIème siècle à nos jours ». On peut citer notamment 12 évènements relativement importants entre 1615 et 1850, qui ont tous eu lieu en janvier ou février, excepté celui de 1850 sur la Haute-Somme, qui s’est produit en août. Ces évènements sont fréquemment associés à des périodes de gel ou de fonte des neiges. Il faut d’ailleurs noter que certains d’entre eux se sont produits dans un contexte climatique différent ( « Petit âge glaciaire »). Plus récemment, des crues sont répertoriées en 1873, 1879, 1926, 1931 et 1937, cette dernière étant remarquable tant dans les niveaux atteints que sa durée.

Beaucoup plus récemment, il faut citer en particulier les inondations du printemps 2001. En raison donc de leur ampleur et de leur durée, les inondations de 2001, plus fortes connues de mémoire d’homme, constituent un événement exceptionnel.

Historique de débits les plus importants observés (liste non exhaustive) à Abbeville dans les vingt dernières années :

Date de l’évènement

Débit moyen journalier à Abbeville

Période de retour associée

01/04/2001

104 m3/s

environ 120 ans

01/01/2003

82 m3/s

environ 25 ans

01/12/1995

74 m3/s

environ 12 ans

 


3. Enjeux liés aux inondations


Dans la période récente, la crue de référence reste la crue de 2001. Durant cette crue, 138 communes ont été touchées et 2800 habitations inondées. De plus, 1155 personnes ont été évacuées.

Parmi les zones recensées comme inondées pendant cette crue, soit 7000 hectares inondés, une partie non négligeable se situe en zone urbanisée ou industrielle, la vallée abritant deux agglomérations importantes avec Abbeville (24500 habitants dans la ville) et Amiens (135500 habitants dans la ville). Outre les inondations par débordement, des terres, des caves et des infrastructures en fond de vallée ont également été inondées par la remontée de la nappe dans des secteurs éloignés des rivières. Les durées de submersion sont en général très longues. Elles ont duré plusieurs mois en 2001.

 


4. Ouvrages hydrauliques susceptibles d’avoir un impact sur les crues


La Somme est équipée de nombreux barrages, vannages et écluses. Il s’agit d’ouvrages de navigation destinés à maintenir un niveau d’eau indispensable à la navigation. En période de crue, ces ouvrages ne permettent pas de stocker un volume d’eau suffisant pour diminuer l’impact des crues et de moduler efficacement les débits, et ce d’autant plus que les volumes d’eau à stocker seraient considérables (du fait de la durée des crues). Les principaux ouvrages situés en aval de Bray-Sur-Somme sont répertoriés et cartographiés en annexe 3. Ceux-ci sont gérés par la DDE de la Somme pour le compte du Conseil Général de la Somme. En période de crue, les ouvrages sont manoeuvrés de telle sorte qu’il ne gênent pas l’écoulement de la crue.

Parmi tous ces ouvrages, il faut noter en particulier l’écluse de Saint-Valéry-sur-Somme à l’embouchure de la Somme. Un nouvel ouvrage y a été ajouté suite aux évènements de 2001 afin d’augmenter la vidange du canal maritime à marée basse en temps de crue. En période de crue, ces ouvrage sont ouverts dès que le niveau de la mer est inférieur au niveau de la Somme.

 
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