
>> Choisir la langue en bas de page / Choose language at the bottom of the page
Présentation de l’enquête en vidéo (3 minutes) :

Vidéo de présentation de l’enquête de circulation autour de la Métropole Européenne de Lille
Pourquoi enquêter sur les déplacements ?
Dans les Hauts-de-France, autour de la métropole lilloise, l’État organise une grande enquête de déplacements destinée à connaître les usages et les besoins en matière de mobilité. Cette initiative, déployée en partenariat avec les collectivités territoriales, répond à un engagement de l’État pour favoriser des déplacements plus respectueux de l’environnement.

Du fait de son périmètre de réalisation, ses objectifs et les bénéfices attendus, l’enquête de circulation sur l’aire métropolitaine lilloise est particulièrement ambitieuse. Elle est autant utile pour guider les politiques publiques, qu’elle est nécessaire pour actualiser les données existantes.
En effet, la précédente enquête a été réalisée en 2007 et les données recueillies exigent aujourd’hui une actualisation (cliquer ici pour voir les résultats de l’enquête de 2007). Cette mise à jour est indispensable car, depuis 15 ans, les façons de vivre et de se déplacer ont fortement évolué. Le développement du télétravail, la très forte croissance du e-commerce, l’évolution des bassins de vie et d’emploi ou encore les changements dans le parc des véhicules ainsi que l’essor des considérations environnementales ont bousculé nos habitudes de mobilité.

L’enquête de déplacement photographiera ces évolutions des mobilités et permettra de savoir qui se déplace, où, quand, comment et pourquoi. Les données seront recueillies de façon totalement anonyme et conformément à une méthodologie fiable et rigoureuse. La précision des informations qui seront collectées donnera une vision fine de la mobilité routière entrant et sortant du territoire et viendra alimenter de manière optimale le modèle routier régional mis à jour et exploité par la DREAL.

Au-delà de la meilleure compréhension de la mobilité dans les Hauts-de-France qui sera acquise, l’enquête vise deux objectifs : rendre un meilleur service aux usagers en facilitant leurs déplacements et limiter la pollution et les émissions de gaz à effet de serre par le développement des modes de mobilité décarbonés. Les bénéfices pour l’ensemble du territoire seront donc multiples.
Adapter les politiques publiques pour des déplacements plus respectueux de l’environnement
L’enquête de circulation est une source précieuse d’informations, pour l’ensemble des acteurs des Hauts-de-France. Le croisement et l’analyse des données recueillies permettront aux pouvoirs publics d’acquérir une meilleure compréhension du territoire et de ses besoins. Cette phase de recueil est un préalable nécessaire à l’élaboration des politiques publiques.
En effet, l’ensemble des acteurs publics (État, SNCF, collectivités, autorités organisatrices de la mobilité…) pourront s’appuyer sur les données issues de l’enquête pour adapter les politiques d’investissement pour l’aménagement du territoire, des routes, pour le développement des transports collectifs, de l’intermodalité et des services de mobilité. Comprendre finement les pratiques et les besoins des citoyens augmente l’efficience de l’action publique, par des investissements ciblés, adaptés aux enjeux du monde d’aujourd’hui.
L’un de ces enjeux, la transition vers des modes de déplacement décarbonés, revêt une importance cruciale. C’est pour cette raison que l’enquête comporte un volet environnemental et récolte des données relatives aux émissions de gaz à effet de serre des déplacements routiers.

Les données recueillies, qui portent sur les flux d’échange et de transit au sein de l’aire métropolitaine lilloise, sont très complémentaires aux enquêtes de mobilité certifiées Cerema (anciennement enquêtes ménages déplacements), portées par les collectivités pour connaître les déplacements essentiellement internes au territoire, dont plusieurs sont programmées à l’horizon 2024-2025 (MEL, territoire d’Artois Mobilités, Saint-Omer, Amiens, Arras).

Associées aux autres études de mobilités, les informations collectées seront utilisées pour rapidement orienter les politiques publiques d’aménagement et faciliter le recours à des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement, aménager des axes plus performants, anticiper les déplacements de demain, réguler le trafic et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.

Comment les données sont-elles recueillies ?
L’enquête de circulation est inopinée de manière à retranscrire le plus fidèlement possible les habitudes de déplacements en journée. Elle consiste à interviewer des automobilistes et des chauffeurs de poids lourds, sur un point de leur trajet, sur la base d’un questionnaire d’enquête. Les questions posées portent sur les origines et destinations des déplacements, le nombre de personnes transportées, le motif de déplacement, le type de véhicule utilisé et son ancienneté, la présence d’un chargement, ou encore l’énergie utilisée.

Le travail de collecte des données est effectué par des équipes d’enquêteurs qui se postent sur différents points de circulation stratégiques pour l’aire métropolitaine. Chaque poste d’enquête n’est interrogé qu’une fois, au cours d’une journée complète. L’enquête débute dans l’agglomération de Béthune puis s’étendra à celles de Lille et de Lens. Pour éviter les reports de circulation risquant de fausser les résultats de l’enquête, la localisation précise de ces postes n’est pas communiquée préalablement.
La sécurisation des équipes d’enquêteurs ainsi que des usagers de la route est la priorité de l’enquête de circulation. Pour cette raison, le dispositif mis en place pour arrêter les véhicules et les réinsérer dans le trafic est étudié pour limiter les risques. Lorsque le niveau de trafic et la configuration de la route le permettent, l’arrêt des véhicules s’effectue sur la route avec des feux de chantiers. Les équipes de police et de gendarmerie pourront aussi être amenées à participer à l’opération pour certains points d’enquête qui relèvent de leur zone d’intervention.
L’enquête de circulation s’étalera sur plusieurs mois et concernera une centaine de postes d’enquête. Pendant ce laps de temps, environ 120 000 usagers de la route, professionnels ou particuliers, seront rencontrés et interrogés. Afin d’éviter une gène trop importante sur le trafic et ne pas nuire aux déplacements quotidiens des habitants des Hauts-de-France, le questionnaire d’enquête durera moins d’une minute. L’ensemble du dispositif est construit conjointement avec les gestionnaires routiers pour ne pas entraver la circulation sur les postes d’enquête.

Sur chacun des points d’arrêt, les équipes d’enquêteurs extrairont de la circulation entre 5% et 30% des usagers de la route. Malgré l’organisation mise au point et la durée très courte du questionnaire, des ralentissements localisés et ponctuels pourraient survenir. Les organisateurs de l’enquête et leurs partenaires remercient par avance les usagers de leur patience et de leur coopération à cette étude, en vue d’améliorer durablement des déplacements de tous.
Phasage et exploitation de l’enquête
Ce type d’enquête se réalise sur le terrain usuellement sur 2 périodes dans l’année, de mars à juin, puis de septembre à octobre, pendant un jour ouvré, après obtention des autorisations des gestionnaires et des arrêtés de circulation. Les jours fériés, congés scolaires, événements particuliers ou conditions météorologiques défavorables sont proscrits car susceptibles d’influer sur les déplacements habituels des usagers.
La première phase autour de Béthune aura lieu au premier semestre 2023. La suite de l’enquête autour de Lens et Lille se poursuivra en 2024 et 2025 en cohérence avec l’avancement des autres enquêtes mobilités du territoire.
En matière d’aménagement et de politiques des mobilités, l’exploitation des résultats sera utile au territoire pour les 10 à 15 prochaines années.

Partenaires

FAQ
Ce sont des outils complémentaires. Les autres technologies à disposition, même si elles ont des intérêts et montent en puissance, ne suffisent pas encore pour collecter l’ensemble du niveau d’information que fournit une enquête routière par interview, en particulier sur les lieux d’origine, de destination, les motifs du déplacement en cours, taux d’occupation des véhicules (covoiturage), informations sur les marchandises transportées.
Les enquêtes par interviews restent encore aujourd’hui un outil à part entière comme les nouvelles technologies dans la connaissance des flux, utilisées dans les autres régions, et dans le reste du monde même si les approches peuvent varier un peu.










