Eau
Dernier ajout : 9 janvier 2018.
Le bon état des ressources (masses d’eau) : à atteindre et à conserver, pour les enjeux sanitaires, de biodiversité et de patrimoine, et notamment par la gestion intégrée et le développement durable dans les politiques, l’aménagement et les comportements individuels et collectifs en tenant compte des conséquences aggravantes du changement climatique
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Bilan de l’état de l’environnement
En Picardie, l’état des masses d’eaux, qu’elles soient souterraines ou de surfaces est assez dégradé en 2006-2007 : seuls 26 % des cours d’eau sont en bon état écologique, seuls 25 % en bon état chimique et les eaux côtières présentent un état écologique « moyen » et un état chimique « mauvais ».
L’enveloppe des zones à dominantes humides occupe environ 1 320 km² en Picardie (principalement dans les fonds de vallées, en baie de Somme et dans les marais arrière-littoraux). Les causes historiques de leur régression sont le développement de l’urbanisation, de l’extraction de granulats, de l’abaissement du niveau de la nappe, du drainage.
En 2007, les prélèvements en eau tous usages confondus représentent environ 305 millions de m3 (environ 61 % à usage domestique, 33 % pour l’industrie et 6 % pour l’agriculture), donnant une eau potable globalement de bonne qualité.
La gestion des eaux est assurée par deux schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE Artois Picardie et SDAGE Seine Normandie), traduits localement par les plans d’actions opérationnels territorialisés (PAOT). Ils fixent les objectifs de bon état à atteindre pour 2015 et les actions à engager. Ces schémas sont complétés par 13 schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant 52 % du territoire picard en 2010.
La protection des captages a permis, à fin 2010, d’avoir plus de 78 % des captages protégés, contre seulement 52 % en 1999. 152 champs captant prioritaires ont été inventoriés et parmi eux, on identifie 19 champs captant prioritaires GRENELLE.